Le rachat de Sun Microsystems par IBM semblait pratiquement bouclé. C’était sans compter un dernier coup de théâtre, orchestré par Oracle. C’est en effet l’éditeur américain qui vient de finalement mettre la main sur Sun, au nez et à la barbe de Big Blue, pour 7,4 milliards de dollars, soit environ 5,7 milliards d’euros. Cette somme s’élève au final à 5,6 milliards de dollars hors passif et trésorerie. La firme IT de Larry Ellison déboursera ainsi 9,50 dollars par action.
Le conseil d’administration de Sun a donné son accord à la majorité de ses membres, et la transaction devrait être finalisée dans le courant de l’été. Dans un communiqué, Larry Ellison, le P-DG d’Oracle, souligne les deux points forts de Sun qui trouveront toute leur place dans les solutions proposées par l’éditeur : la langage de programmation Java, sur lesquels sont basés la plupart des logiciels middleware d’Oracle, et le système d’exploitation Solaris, déjà plébiscité par les clients de l’éditeur qui utilisent les bases de données estampillées Oracle.
Une fois finalisée, cette acquisition devrait générer pour Oracle 1,5 milliard de dollars de bénéfices la première année, et plus de 2 milliards la seconde année, a précisé Safra Catz, le numéro deux du groupe.
Même si IBM a longtemps été dans la course pour acquérir Sun, les discussions entre les deux firmes avaient connu un coup d’arrêt il y a deux semaines, quand Sun avait refusé l’offre de rachat émise par Big Blue, trop peu élevée à son goût. La proposition d’IBM valorisait Sun à environ 7 milliards de dollars, soit 9,40 dollars par action au maximum.
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