Dans le domaine de l’ASP, nombre d’entreprises croyaient tellement à un démarrage rapide qu’elles se sont lancées… avant de se raviser. Ainsi, en août 2000, l’éditeur Oracle décidait de changer de stratégie dans le domaine de la location d’applications en renonçant à se positionner comme hébergeur de ses propres solutions. Le modèle, déjà décliné en Grande-Bretagne, devait voir le jour en France (voir édition du 3 août 2000) avant que l’américain ne fasse marche arrière. Via sa division Oracle Business Online, Oracle proposait alors la location d’applications de gestion interne de l’entreprise (CRM, ERP, gestion de stocks…). Les utilisateurs payaient dès lors un loyer dont le coût variait entre 300 et 800 dollars. Le service était toutefois maintenu, mais sans réelle publicité autour.
Dans le domaine des applications en ligne, trois options se posent alors aux clients d’Oracle qui ont le choix entre un hébergement dans le data center de l’éditeur, dans l’un des centres proposés par l’un de ses partenaires ou encore au sein même de sa société. Aujourd’hui, seules 200 entreprises sont hébergées dans le data center d’Oracle.
Pourtant, Oracle semble changer de nouveau de stratégie en voulant faire de l’hébergement une véritable source de revenus. Jeff Henley, directeur financier de l’éditeur, a annoncé vouloir réaliser, d’ici cinq ans, un chiffre d’affaires annuel de 1 milliard de dollars contre 50 millions aujourd’hui. « L’objectif est de convertir un quart des 12 000 clients utilisateurs des logiciels applicatifs d’Oracle à l’hébergement d’applications », a précisé Jeff Henley. L’entreprise prévoit d’investir 60 millions de dollars afin d’assurer le développement de ses services d’hébergement. En fin d’année, l’éditeur s’était entouré d’un spécialiste de l’hébergement pour mieux diffuser ses applications en mode ASP. Il s’est en effet associé avec la filiale hébergement de l’opérateur British Telecom, BT Ignite (voir édition du 27 septembre 2001). A cette époque, Oracle déclarait que BT Ignite prendrait en charge tout ce qui relève des réseaux et de l’hébergement à proprement parler. Oracle devait, lui, assurer la gestion à distance de ses applications. Difficile de suivre la stratégie d’Oracle dans le domaine de l’hébergement…
Oracle.com rebaptisé
Autre changement, Oracle.com – qui désignait l’offre de services en ligne de l’éditeur – change de nom en faveur d’une appellation plus claire : Oracle e-Business Outsourcing. Oracle.com regroupait des services gratuits ou payants, mais ne nécessitant aucun paramétrage spécial, comme des applications de gestion de prévisions commerciales, de gestion d’appels, iLearning, eBusiness (qui comprend les modules d’ERP, de CRM, de SCM, de RH) ou encore des applications d’e-commerce. Difficile de voir aujourd’hui ce qu’apporte le changement de nom. D’autant que dans l’histoire de l’éditeur, ce n’est pas une première : Oracle.com était déjà venu remplacer la division Business Online. L’éditeur précise toutefois que des annonces seront faites dans les prochains mois.
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