« C’est un beau résultat […] assez supérieur à ce qu’on anticipait. »
Ainsi Stéphane Richard, invité ce dimanche du « Grand Jury » RTL – Le Figaro – LCI, a-t-il commenté le démarrage d’Orange Bank.
Le P-DG du groupe télécoms l’affirme : en dix jours, l’offre a séduit 30 000 clients.
La gamme de services se limite pour l’heure à un compte courant et un livret d’épargne rémunéré à 1 %. Mais « c’est une banque apprenante », assure le dirigeant.
À ce socle qui permet de réaliser gratuitement la plupart des opérations courantes* doit en l’occurrence s’ajouter, début 2018, du crédit à la consommation. Suivront le crédit immobilier, l’assurance et d’autres produits d’épargne.
L’objectif fixé est double : la rentabilité à cinq ans et les 2 millions de clients dans un horizon de dix ans – moyennant 500 millions d’euros d’investissements sur la période, contre 7 milliards par an pour l’ensemble du groupe.
Interpellé sur le volet des crédits immobiliers, Stéphane Richard a tenu à rassurer quant à la disponibilité de conseillers, « dans 150 boutiques ». Environ 900 salariés ont été formés ; et « plus de 200 personnes » ont été recrutées depuis qu’Orange a pris, en avril 2016, le contrôle de Groupama Banque.
L’idée est d’aller progressivement vers des produits combinant l’offre télécoms et la banque. Par exemple pour l’aide à l’acquisition de téléphones.
La démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de diversification qui doit être présentée début décembre. Elle implique notamment des investissements dans la cybersécurité et davantage d’actions en direction des start-up.
* Les paiements et retraits dans d’autres devises que l’euro sont facturés, tout comme les virements hors zone SEPA ou encore la tenue de compte si le client réalise moins de trois opérations par mois (retrait, paiement par carte ou paiement mobile). On consultera les conditions tarifaires pour davantage d’informations.
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