La semaine passée, l’UFC-Que Choisir pointait du doigt une dégradation significative de la qualité des réseaux 3G en France.
L’association de défense des consommateurs donnait suite à un premier avertissement adressé aux opérateurs en janvier 2013.
Elle appuyait son propos en rendant les conclusions d’une étude menée ‘sur le terrain’ et tendant à démontrer que la part des faibles débits (entre 0 et 500 Kbit/s en liaison descendante) avait atteint des niveaux sans précédent, qu’importe les services utilisés, de la vidéo au téléchargement d’applications.
Et d’exprimer ses craintes dans un rapport de synthèse à l’intitulé évocateur : « Qualité de la 3G : Une dégradation… annonciatrice d’une transhumance forcée des consommateurs vers la 4G ? »
Incriminé au même titre que SFR et Free Mobile, Orange était fustigé pour l’augmentation de son taux de non-qualité (faibles débits) de l’ordre de 3%.
L’opérateur historique annonce aujourd’hui, par la voix de son P-DG Stéphane Richard (qui s’est confié aux Echos), « étudier la possibilité de porter plainte » contre UFC-Que Choisir.
Le dirigeant évoque « des accusations sans fondement » et remet en cause la pertinence d’ensemble de l’étude.
Il en dénonce la méthodologie et plus particulièrement l’étendue géographique, limitée à Grenoble, Lille, Toulouse et la région Ile-de-France.
Et d’ajouter : « La façon dont les choses ont été faites et le travail, entre guillemets, sur lequel ça s’appuie, ce n’est pas acceptable […]. Les ingénieurs d’Orange on mal vécu ces propos« .
Qualifié de ‘lanterne rouge des opérateurs’ par l’UFC-Que Choisir (avec un taux de non-qualité de 16,5%), Free Mobile envisage lui aussi d’engager des poursuites, indigné par cette analyse « partielle et partiale ».
L’association de protection des consommateurs a pour sa part saisi l’ARCEP pour solliciter la création d’exigences sur « une qualité de service minimale pour la 3G », suggérant de « lier ces exigences à la capacité des opérateurs à exploiter les fréquences 4G ».
Elle a également lancé un observatoire de la couverture de l’Internet mobile, invitant les mobinautes à y contribuer via une application gratuite.
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