Orange retourne sa veste. Le FAI a décidé de suspendre la commercialisation de son logiciel de « contrôle du téléchargement« , permettant à ses clients, dans le respect de la loi Hadopi, de renforcer leur protection contre le téléchargement illégal.
On peut ainsi lire, sur le site d’Orange dédié à cette offre : « Suspension de la commercialisation de l’option ».
Proposé à deux euros par mois sans engagement et lancé le 10 juin dernier, ce nouvel outil devait permettre, avec « une approche pédagogique » comme l’a souligné Orange, de « sécuriser et contrôler vos ordinateurs connectés à Internet contre des usages de téléchargement illégaux en peer-to-peer”, pour des PC équipés de l’OS Windows.
Seulement, ce bel édifice a commencé à vite se fissurer. Le week-end dernier, le blog Bluetouff.com a rapporté qu’une faille de sécurité affectant un serveur de NordNet, filiale du groupe France Telecom – Orange, avait permis à un spécialiste de la sécurité d’accéder à la liste des adresses IP des clients ayant installé le logiciel anti-téléchargement illégal.
Contacté par la rédaction d’ITespresso.fr dans la journée du 14 juin, Orange avait alors affirmé que la faille dans le serveur NordNet « avait été corrigée ». Orange nous a précisé aujourd’hui que ce serveur « était désormais fermé ».
Echaudé, Orange a pour le moment préféré abandonner la commercialisation de cette offre. Selon le service de presse du FAI, celui-ci se dirige vers un « arrêt définitif » de ce service.
Logiciel de sécurisation : Orange devrait s’en remettre à la Hadopi
Depuis le 16 juin, le FAI a contacté la vingtaine de clients qui ont souscrit cette offre « pour leur rembourser les deux euros payés lors de l’inscription au service et les aider à désactiver le logiciel », a précisé le service de presse d’Orange à la rédaction d’ITespresso.fr.
Pour autant, la prochaine étape pour Orange sera certainement de proposer un logiciel de sécurisation labellisé, comme le prévoit la loi Hadopi.
En effet, cette loi prévoit que les internautes devront s’équiper d’un logiciel de sécurisation (reste à en connaître les contours par décret) et les FAI seront obligés de proposer des solutions ad hoc à leurs clients.
La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et de la protection des droits sur Internet doit encore définir les spécifications auxquelles devront répondre ces fameux logiciels anti-piratage.
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