Oreka revise son modèle ‘gratuit-gratuit’

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Une vaste consultation a été lancée sur le site d’Oreka. Depuis le 1er janvier, le fournisseur d’accès a réduit le nombre d’heures de connexion Internet en « gratuit-gratuit » (accès + communications) de 18 à 6 heures. Aujourd’hui, il envisage un autre modèle et interroge ses abonnés. Quant à l’abonnement ADSL, il est pour l’instant repoussé.

En mai 2000 survient Oreka, premier fournisseur d’accès à proposer un accès Internet complètement gratuit, communications comprises (voir édition du 23 mai 2000). Le secret de cette offre sans précédent : la publicité, nichée dans une barre de menu toujours affichée à l’écran. L’offre fonctionne bien, au point d’être victime de son succès durant les premiers jours (voir édition du 25 mai). Depuis, les nouveaux abonnés n’ont cessé d’arriver, mais début décembre la nouvelle tombe : le nombre d’heures en « gratuit-gratuit » passera de 18 à 6 le 1er janvier 2001, les revenus de la publicité ne sont plus ce qu’ils étaient et le FAI doit revoir son modèle. Pour cela, il communique activement avec ses abonnés. Ainsi à la mi-janvier, une séance de chat est organisée avec David Bitton  le président d’Oreka répond aux questions des internautes. Depuis début février, une vaste consultation en ligne sous la forme de questionnaires permet au FAI de mieux cerner les attentes de ses abonnés. « Les conditions économiques actuelles ne permettent pas de préserver tel quel le modèle gratuit-gratuit », peut-on lire sur le site. Oreka joue la transparence et ça marche : le 11 février, le FAI indiquait avoir déjà reçu 50 000 réponses.

L’ADSL également remis en question

Parallèlement, Oreka ne parle plus de son forfait ADSL, prévu au départ pour « le premier trimestre 2001 ». Rien de bien étonnant quand on connaît les difficultés techniques liées au déploiement de cette technologie d’accès haut débit. Le 1er février dernier, c’était LibertySurf qui abandonnait son forfait « gratuit-gratuit », une « offre d’appel » mise en place pour gagner de nouveaux abonnés qui permettait tout de même de surfer 4 heures sans rien débourser (voir édition du 29 janvier 2000). On attend maintenant avec impatience les nouvelles orientations d’Oreka, qui pourraient bien sonner le glas du « gratuit-gratuit »…

Pour en savoir plus : « S’informer sur Oreka », sur le site du FAI