Google a été pionnier dans le réseautage social, puisque sa première incursion dans le secteur date du 22 janvier 2004. Un lancement suivi de près par celui de Facebook, le 4 février 2004.
Mais les deux réseaux sociaux ont connu des trajectoires aux antipodes l’une de l’autre. C’est la raison pour laquelle Google a décidé de mettre un terme définitif à l’aventure Orkut le 30 septembre 2014.
En 10 ans, YouTube, Blogger et Google+ ont pris leur envol avec des communautés qui ne cessent de croître. Bien plus vite qu’Orkut, indique Google dans sa contribution blog. Aussi, la firme de Mountain View préfère concentrer ses efforts sur ses autres plates-formes sociales.
Les applications Orkut disparaissent également du Google Play Store et de l’App Store tandis que dès à présent, il n’est plus possible de créer un nouveau compte Orkut. Les utilisateurs du réseau social ont deux ans pour rapatrier les données de leur profil, leurs publications sur la plate-forme et les photos en utilisant Google Takeout (Google explique la procédure à suivre). Google va également archiver toutes les communautés publiques avec possibilité d’opt-out pour ceux qui ne sont pas intéressés.
Orkut est né de l’initiative « 20% » de Google, qui permet à ses employés d’utiliser 20% de leur temps de travail sur des projets. C’est un étudiant prénommé Orkut Büyükkökten qui l’a développé durant ses études à l’Université de Stanford avant d’être embauché par Google.
Le nombre de ses utilisateurs n’a jamais décollé même s’il a atteint les 50 millions dont 53,5% au Brésil, suivi de l’Inde, les Etats-Unis et l’Iran. En dehors de ces pays, c’est morne plaine puisque moins de 10% des utilisateurs d’Orkut proviennent d’autres pays.
Si Orkut est le premier galop d’essai de Google dans le réseautage social, il ne s’agit pas de son seul échec dans ce domaine. En 2005, Google a ainsi mis la main sur Dodgeball. Créé en 2000, il s’agissait alors d’un des premiers réseaux sociaux géolocalisés. Google n’a jamais investi dans son développement, ce qui a poussé Denis Crowley, l’un des deux cofondateurs de Dodgeball, à lancer un autre service assez proche après la fermeture de Dodgeball ; son nom : Foursquare.
Même trajectoire pour Jaiku, service de microblog similaire à Twitter, que Google a acquis en octobre 2007 avant de le fermer le 15 janvier 2012.
Reste Google+, qui vient de fêter ses 3 ans samedi dernier, mais qui a eu droit à très peu d’attention lors de la – pourtant énorme – conférence développeurs Google I/O 2014. Malgré le départ de Vic Gundotra de Google, souvent qualifié de « père de Google+ », Google+ a connu une croissance faramineuse en un an : de 435 millions d’utilisateurs au troisième trimestre 2013 à 1,15 milliard un an plus tard. Des chiffres toutefois en trompe-l’œil, puisque « seulement » 35% (c’est-à-dire 359 millions) des utilisateurs sont actifs.
Le réseau social paraît peut attractif pour les utilisateurs qui sont déjà nombreux à exploiter les services de Facebook (1,23 milliard fin décembre 2013). Il permet certes d’avoir une authentification sur tous les services de Google, mais une adresse Gmail le permet également.
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…