D’un écho retentissant, la fermeture annoncée de Google Reader a redistribué les cartes du RSS (« Really Simple Syndication »).
L’échéance est fixée au 1er juillet, mais la migration a déjà débuté : en 48 heures, plus de 500 000 internautes à la recherche d’un substitut ont migré vers les services de Feedly.
La jeune pousse a ouvertement creusé le filon.
Pour motiver l’adoption de ses solutions, elle a mis en place un programme de transition accélérée : pas besoin d’exporter ses données, il suffit de s’enregistrer avec son compte Google et la synchronisation s’effectue automatiquement.
En parallèle, Feedly a consolidé son l’infrastructure de serveurs et décuplé ses capacités en bande passante.
Invités à faire part de leurs premières impressions sur un forum ouvert à cet effet, les nouveaux inscrits saluent dans leur ensemble la commodité de l’interface Web et la disponibilité d’applications mobiles (Android, iOS).
Si les premiers retours sont globalement positifs, l’option HTTP sécurisé est réclamée à cor et à cri, au même titre que des clients pour Windows 8 / Windows Phone, ainsi que la prise en charge d’Internet Explorer.
Autre contrariété : la version Web dépend d’un module complémentaire, malheureusement bloqué sur certains réseaux et tout simplement non installé sur des ordinateurs publics.
Plusieurs mobinautes ont également suggéré un mode texte et une consultation hors ligne pour limiter la consommation de données.
Des travaux que mène également Digg. La plate-forme communautaire américaine cherche elle aussi à établir le remplaçant de Google Reader.
En toile de fond, Netvibes (édité par une start-up passée depuis un an dans le giron de Dassault Systèmes) et le magazine social Flipboard flairent eux aussi le filon.
Il existe également de nombreux clients de bureau, aux interfaces parfois vieillies : NewzCrawler et Omea Reader pour Windows, NewsFire et Vienna sur Mac OS X, Liferea pour Linux…
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Crédit image : Laschon Robert Paul – Shutterstock.com
Crédit logos : Google & Feedly
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