OVH veut savoir pourquoi Apple bloque son application cloud Hubic
Selon Octave Klaba, DG d’OVH, Apple refuse de valider la nouvelle application iOS de Hubic (stockage dans le cloud) sous prétexte qu’elle n’est pas conforme aux CGU d’iTunes et au Patriot Act.
Octave Klaba ne comprend pas pourquoi Apple refuse de valider son application Hubic (stockage de fichiers dans le cloud) sous iOS en vue d’une disponibilité dans l’App Store.
Le rejet ne serait pas justifié, considère le Directeur général de l’hébergeur OVH à travers une contribution en date du 19 octobre dans un forum OVH.
Et les critiques fusent…
« Depuis environ 3 mois, on n’arrive plus à valider la nouvelle Apps Hubic au près d’Apple. Cette nouvelle Apps comporte les bugs fixes et les nouvelles fonctionnalités (sync). Le problème qu’Apple évoque est que comme Hubic est une offre stockage cloud et qu’on commerciale les offres payantes, ces offres payantes doivent obligatoirement être proposées via iTunes !! »
Pour rivaliser avec ces concurrents, tels que Google Drive, Dropbox ou SugarSync, la nouvelle version de hubiC était censée permettre enfin la synchronisation hors ligne des fichiers stockés.
Tout en poursuivant : « Visiblement, Apple cherche à vendre leur iCloud ou sinon avoir 30% de chiffre d’affaires de tous les autres stockage dans le cloud qui ne sont pas américains ! »
Toujours selon Octave Klaba, Apple refuserait également de valider la nouvelle version de l’application Hubic au motif qu’elle ne serait pas conforme au Patriot Act.
De son côté, Apple justifie son refus par le fait que l’application de stockage de fichiers dans le cloud d’OVH renvoie l’utilisateur vers des offres commerciales sans utiliser son système d’achat in-app, qui lui garantit de toucher 30% des revenus générés.
Tant que la version iOS de Hubic ne propose pas d’achat in-app, il sera difficile de savoir si Apple rechigne en effet à la valider en raison de la législation américaine pour lutter contre le terrorisme (censée faciliter l’accès des autorités aux données).
Ou si Octave Klaba crie au loup en évoquant la neutralité Internet.
Pascal Bories