Après deux ans d’exercice sous la bannière du projet open source éponyme, la société ownCloud s’oriente vers les entreprises et décline en conséquence son offre de stockage en ligne.
Pensées tels des remparts contre la consumérisation des plates-formes mobiles en milieu professionnel, deux formules voient le jour.
Respectivement dénommées Business et Enterprise, elles reprennent les fondements du service actuellement en vigueur, ownCloud Community Edition, qui réunit sous son aile quelque 400 000 utilisateurs.
Intronisées en complément aux clients Windows et Linux (pour l’heure, pas de compatibilité avec les systèmes Mac OS X), des applications pour iOS et Android élargissent un peu plus une sphère d’influence dont l’étendue n’a toutefois pas attendu le nombre des années.
Le généreux écosystème logiciel qui trône à l’entour de ce nuage y est pour beaucoup, tout comme cette API mise à disposition des développeurs.
Il en a d’ailleurs résulté des composantes exotiques, à l’image de ce greffon qui permet d’éditer des fichiers texte directement dans un navigateur Web et d’opérer dans la foulée un partage public via des adresses URL uniques.
Proposée à partir de 100 dollars mensuels (ou 999 dollars l’année) pour un maximum de 50 utilisateurs, la version Business adjoint à ce socle la gestion des plug-ins open source et des licences commerciales, ainsi qu’un support technique par courriel, en 12/5 avec délai de réponse à J+1.
Essentiellement destinée aux PME, cette offre se veut toutefois évolutive, à hauteur de 80 euros par mois (800 euros pour un an) pour 50 utilisateurs supplémentaires.
Indifféremment des effectifs sous leur houlette, les DSI n’auront néanmoins accès aux licences tierces et aux greffons commerciaux propriétaires qu’à condition d’effectuer la bascule vers ownCloud Enterprise.
La contribution minimale, qui s’élève alors à 1500 dollars par mois (15 000/an) pour un maximum de 250 utilisateurs, leur offrira également une console d’administration centralisée et la possibilité de souscrire un forfait illimité à 250 000 dollars annuels.
Dès lors, le client détient seul les clés de son infrastructure, libre d’orchestrer comme bon lui semble l’expérience collaborative au-delà du réseau local tout en assurant la sécurité des données qui quittent l’enceinte de l’entreprise par la force de la consumérisation.
Sur le principe du cloud privé interne, l’évolutivité des ressources est à sa charge, avec l’assistance permanente d’ownCloud, qui peut, sur demande, solliciter ses prestataires techniques partenaires pour mettre sur pied du sur-mesure, en l’occurrence un service externalisé.
Qu’importe les moyens, la finalité perdure : agréger des volumes physiquement distincts et des partages de type NFS ou CIFS en un serveur centralisé et y accéder par WebDav ou proxy.
S’y oppose cette conception du cloud public, essence même de Dropbox et de Box.net, qui la semaine passée a dégainé OneCloud pour s’ouvrir aux professionnels.
Crédit image : © James Thew – Fotolia.com
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