Oxatis lève 5 millions d’euros : cap sur la banque et le e-commerce BtoB

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Quatrième tour de table pour Oxatis, qui entrevoit le secteur bancaire et le commerce BtoB comme des leviers de croissance et de développement international.

Monter en puissance sur le commerce BtoB*, élargir son réseau de revendeurs en Europe, renforcer ses relations avec les éditeurs de logiciels de gestion et nouer davantage de partenariats dans le monde bancaire… pour quadrupler son chiffre d’affaires d’ici à 2020 : tels sont les principaux objectifs d’Oxatis après son dernier tour de table.

Le fournisseur français de solutions e-commerce hébergées, qui a soufflé le mois dernier sa quinzième bougie, lève 5 millions d’euros.

Arkéa Capital Investissement (branche capital-risque du groupe Crédit Mutuel Arkéa) participe à l’opération aux côtés d’actionnaires historiques : Omnes Capital (ex-Crédit Agricole Private Equity, sorti du giron du groupe bancaire) et la société A Plus Finance.

Cette dernière, spécialisée dans la gestion de Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) et de Fonds d’investissement de proximité (FIP), accompagne Oxatis depuis son premier tour de table, bouclé en 2008 pour un montant de 2 millions d’euros.

Horizon 2020

Crédit Agricole Private Equity avait fait son entrée au capital en 2010, dans le cadre d’un financement de 4 millions d’euros. Et avait remis au pot en 2014 (3,5 millions d’euros).

À l’époque, Oxatis revendiquait « plus de 7 300 e-commerçants » membres, pour trois pays d’implantation : la France, l’Angleterre et l’Espagne. L’entreprise fondée à Marseille par Marc Schillaci (aujourd’hui président du directoire) et Marc Heurtaut (directeur technique) déclarait alors réaliser 20 % de son chiffre d’affaires hors de son marché national et se donnait pour objectif d’atteindre une part de 45 % à l’horizon 2017.

Aux dernières nouvelles, on en est toujours à 20 % d’un CA qui devrait avoisiner les 8,5 millions d’euros sur l’année 2016, selon Les Échos. Il est désormais question de dépasser les 50 % « d’ici à 2020 ».

Les acquisitions successives du britannique Actinic (en 2011), de l’espagnol Xopie (en 2014) et de la division e-commerce de Sage en France (2014 également) ont ouvert une fenêtre vers l’international… ou tout du moins dégagé le terrain en Europe.

Passerelles

Oxatis cherche désormais à consolider son réseau de revendeurs (450 à l’heure actuelle ; l’objectif est fixé à 2 000) et à connecter ses solutions à davantage d’éditeurs tiers, à l’instar de la jonction récemment établie avec Doofinder et ses technologies d’optimisation des résultats de moteurs de recherche internes (« searchandising »).

Le mobile constitue un autre axe d’investissement, avec un but : permettre aux clients de développer des sites aussi performants que des applications.

Dans le monde bancaire, le partenariat à travers lequel Crédit Agricole propose à ses clients des solutions e-business appelle « d’autres accords […] en cours de signature »…

* Sur les 12 000 abonnés à l’offre SaaS d’Oxatis, 15 % exploitent des boutiques professionnelles. Un taux qui pourrait croître de 35 % par an.

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