C’était une information ITespresso.fr : Le petit opérateur normand Nomotech a repris le réseau Ozone, jusqu’alors propriété intégrale de l’opérateur SFR.
Néanmoins, il existe une jonction : Nomotech est une filiale de SFR développement à hauteur de 48%.
« Nous avons repris le réseau, la technologie, les clients, et tous les actifs de la société. Ozone n’avait plus de personnel propre, mais des sous-traitants avec lesquels nous discutons » confirme Philippe Legrand, vice-président de Nomotech et ancien directeur du syndicat mixte Manche Numérique.
Dans une interview qu’il nous a accordé en marge du communiqué diffusé à la presse ce jeudi 1er juillet, il revient sur les projets avec le réseau Ozone et les technologies développées par sa société.
ITespresso.fr : Pourriez-vous nous présenter Nomotech ?
Philippe Legrand : Nomotech est une société créée en 2003, composée de 69 personnes, qui double son chiffre d’affaire tous les ans depuis six ans. Avec 13 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel, la progression se poursuit grâce à une activité toujours plus étendue et une part de marché croissante. Le siège se situe dans la Manche, à 10 minutes du Mont-Saint-Michel, et plusieurs agences ont été créées : à Saint-Lô dans la Manche tout d’abord, puis à Metz, Bourges et Montpellier. Nomotech construit et exploite des réseaux radio, notamment sur la technologie WifiMax. En outre, Nomotech via ses deux marques West-Télécom et Idyle Télécom exerce une activité de FAI, le premier sur le marché en France. Récemment, Nomotech a créé une business unit Wi-Fi entreprise dédiée aux grands comptes.
ITespresso.fr : Vous venez de reprendre Ozone… vous croyez donc encore aux « bonnes ondes » ?
Philippe Legrand : Le modèle de Ozone, tel que pensé par Rafi Haladjian son créateur en 2003, n’a jamais été aussi pertinent et « time-to-market » qu’aujourd’hui. Les opportunités d’un réseau Wi-Fi urbain sont très vastes et aujourd’hui concrètes : l’interconnexion des objets communicants, les applications de mobilité et nomadisme urbains, les plateformes de services, la dé-saturation des réseaux 3G, sont autant de pistes que nous explorons déjà et sur lesquelles nous avons bâti des approches concrètes. Par ailleurs, la flexibilité d’un tel réseau, et sa capacité à gérer et prioriser les flux d’information, à l’heure de la « Net neutrality », n’est pas sans focaliser tout particulièrement nos attentions. En outre, à l’heure actuelle, avant même le lancement des nouveaux modèles, Ozone compte déjà de nombreux clients actifs ! Notez enfin que la marque Ozone sera conservée.
ITespresso.fr : Nous devons donc nous attendre à l’arrivée de nouveaux services sous la marque Ozone…
Philippe Legrand : Oui, notre différenciation viendra, dès septembre, de trois axes : le prix, où assurément nous pratiquerons des offres à bas coûts ; les services, avec la recherche de bouquets de services à valeur ajoutée et à forte qualité, peut-être par priorisation de flux ; les applications, avec un modèle « Ozone IP City », tourné vers les usages publics urbains et proposé aux collectivités.
(Lire la fin de l’interview page suivante)
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