En l’imminence du premier vol commercial de la navette Virgin Galactic et en prévision de l’ouverture, d’ici quelques années, d’un hôtel spatial russe, PayPal cherche à mettre en place un système financier intergalactique basé sur une devise universelle.
Le service de paiement électronique, dont l’un cofondateurs est à l’origine de la société privée de tourisme spatial Space X, aborde la problématique du commerce extraterrestre et s’intéresse à ses probables réalités pratiques.
Adaptation des systèmes bancaires, gestion des fraudes, évolution du support client : autant d’enjeux passés au crible dans le cadre du programme PayPal Galactic, initié en collaboration avec la Space Tourism Society et l’institut SETI.
Cette initiative a fait l’objet d’éclaircissements à l’occasion d’une conférence tenue ce jeudi dans la Silicon Valley, en présence de l’ancien astronaute Buzz Aldrin, qui fut le 2e homme à mettre le pied sur la Lune.
« Avec les voyages vers Mars, vers la Lune ou même les voyages en orbite, nous devrons offrir aux astronautes et aux touristes de l’espace un confort au moins comparable à celui qu’ils trouveraient chez eux, y compris pour réaliser des paiements« , a résumé ce dernier.
Pour l’heure, PayPal cherche surtout à susciter une prise de conscience du public quant aux implications de la vie l’espace.
Son président David Marcus vulgarise ainsi la situation par l’exemple d’un astronaute de la Station spatiale internationale (ISS) achetant une application pour son smartphone.
Conviés sous la bannière de ce projet adossé à une campagne de financement participatif (« crowdfunding ») gérée par Fundrazr, les acteurs du secteur et les entreprises innovantes sont invités à apporter leurs contributions.
Et pourquoi pas à s’inspirer de Bitcoin, cette monnaie électronique décentralisée, créée en 2009, et dont la gestion fonctionne de façon distribuée sur tous les noeuds d’un réseau régulé par un protocole informatique (principe du peer-to-peer).
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