(Update 03/11/15) Dans le paiement électronique, la famille Visa consolide ses assises.
L’émetteur de cartes bancaires américain Visa Inc va racheter la branche Visa Europe pour un montant global de 21,2 milliards d’euros.
On ne peut pas parler de liens capitalistiques entre les deux parties à proprement parler mais il existait un accord autour d’une licence d’exploitation de la marque Visa et un droit de préemption pour le rachat de Visa par Visa Europe.
La transaction se fait en deux temps : paiement initial de 16,5 milliards d’euros en espèces et en actions. Puis un versement additionnel pouvant atteindre 4,7 milliards d’euros surviendra en fonction des résultats obtenus après le 4ème anniversaire du rapprochement.
Le contexte d’environnement de marché et les conditions de ce rapprochement feront l’objet d’une évaluation des autorités de régulations concernées. Si tout se passe bien, l’intégration de Visa Europe dans Visa Inc devrait être bouclée d’ici le troisième trimestre de l’exercice fiscal (juin 2016).
Jusqu’ici, Visa Europe était exploité par un pool de groupes bancaires et de services de paiement électronique.
On recense 500 millions de cartes Visa circulant en Europe, représentant 18 milliards de transactions par an (soit 1,5 trillion* d’euros de volumes de paiement).
A travers Visa Europe, on recensait 3000 organisations financières partenaires réparties dans 38 pays. Après ce rapprochement, Londres restera le siège régional pour couvrir l’Europe.
Selon une dépêche de Reuters tombée à la mi-octobre, les banques britanniques pourraient empocher huit milliards de dollars, dont deux milliards pour la seule Barclays.
En lâchant les rênes de Visa Europe, d’autres banques comme Lloyds, Royal Bank of Scotland , HSBC, Santander et BNP-Paribas pourraient engranger plusieurs centaines de millions d’euros chacune.
Avec cette consolidation, Visa compte se montrer plus compétitif dans le monde des paiements électroniques face à son concurrent principal MasterCard, tout en jouant la complémentarité géographique USA-Europe.
Il s’agit également de peser davantage avec la vague des start-up Fintech susceptibles de grignoter dans le gâteau immense des paiements électroniques.
L’objectif est également de se montrer plus fort dans la coopération ou la compétition avec les GAFA. Le service Apple Pay en est une illustration.
Plus particulièrement, Visa regarde la montée en charge du paiement sur les terminaux mobiles et des options sans contact (via la technologie Near Field Communication).
Autant d’angles de sujets qui vont alimenter les débats dans le cadre du prochain salon Cartes Secure Connexions 2015 (Paris, 17-19 novembre 2015).
* un trillion = un milliard de milliards
(Crédit photo : Shutterstock.com – Droit d’auteur : Johan Swanepoel)
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