Bango a discrètement signé un accord pour fournir des services de paiement mobile à Facebook.
Les nouveaux partenaires ne sont pas diserts sur le contrat, et refusent d’en dévoiler les détails.
L’annonce était d’ailleurs enterrée dans des documents financiers destinés aux actionnaires. On trouve une courte déclaration officielle en date du 8 février.
Les marchés ont cependant réagi immédiatement en faisant progresser l’action Bango de 30%…
Cette société IT britannique, cotée au London Stock Exchange, s’est spécialisée dans le paiement mobile directement sur la facture de l’opérateur (voir encadré en bas de l’article).
Elle est présente dans plus de 50 pays à travers près de 90 opérateurs mobiles (dont Orange et SFR en France).
Pour Facebook, c’est une solution qui pourrait être importante pour tenter de monétiser son audience mobile de 425 millions d’utilisateurs. Ils ne lui rapportent, pour l’instant, rien.
Avant l’entrée en Bourse du réseau social censée se produire d’ici mai, Facebook serait tenté de diversifier ses sources de revenus via les terminaux mobiles comme les tablettes et les smartphones (la publicité ou le paiement mobile).
En ouvrant ses applications mobiles à des éditeurs tiers, Facebook pourra ainsi monétiser les contenus présents sur sa plate-forme, allant de la vidéo à la demande (VoD) à la vente de biens virtuels dans les jeux.
Il lui faut donc des solutions de paiement mobile, d’où l’intérêt qu’a suscité l’accord avec Bango.
Le Financial Times souligne cependant sur un de ses blogs que Facebook a encore plusieurs obstacles à franchir pour cet objectif.
Il lui faut pousser le HTML 5 pour son site mobile, et encourager les développeurs à adapter leurs applications disponibles via Facebook à la technologie Web et au système de paiement mobile de Bango.
Et pour sa propre application iOS, il lui faut contourner l’obstacle posé par Apple : la firme de Cupertino s’arroge 30% des revenus générés par les transactions passant par iTunes.
La même part que Facebook exige de ses partenaires via Facebook Credits, le seul mode de paiement accepté en direct sur le réseau social…
« Direct Mobile Billing » ou la facturation par l’opérateur |
Il s’agit de permettre aux utilisateurs de payer pour une application ou un service « in-app » (par exemple acheter un tracteur sur Farmville) d’un simple clic, sans avoir à rentrer ses coordonnées bancaires. Le montant est tout simplement ajouté par l’opérateur à la facture mensuelle de l’abonné mobile, ou retiré de ses crédits prépayés. L’avantage pour les entreprises est de faciliter le processus d’achat, et donc d’augmenter les taux de conversion. Les opérateurs et Bango se rétribuent sur une commission généreuse, allant de 13 à 50%. La solution est particulièrement populaire dans les pays émergents, où l’accès aux services bancaires est souvent beaucoup plus difficile que l’accès à la téléphonie mobile. |
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