Paiement mobile : Visa s’offre une incursion dans le NFC
Certifiés par Visa, deux smartphones Android et quatre BlackBerry sont désormais habilités à faire usage de payWave, une solution logicielle de paiement mobile par NFC.
Rentré sans conviction dans le rang du Google Wallet, Visa concrétise ses aspirations d’indépendance avec payWave, une solution logicielle de paiement mobile par NFC destinée à six smartphones Android et BlackBerry tout juste certifiés.
L’ensemble tend progressivement vers une démocratisation qui ferait de son éditeur un acteur à part entière sur un marché en pleine explosion.
Aux dernières nouvelles, Visa semblait pourtant concentrer ses efforts sur le porte-monnaie électronique de Google, déjà en place aux Etats-Unis et proche d’une virée en Europe à l’occasion des Jeux Olympiques de Londres.
Mais au vu de la léthargie durable dans laquelle semble s’installer ISIS, son principal concurrent lancé à l’initiative des opérateurs télécoms américains, Google bénéficie d’un matelas qui lui permet d’envisager une pérennité au plus haut de l’affiche.
A cet égard, ses plus fidèles acolytes, Visa en tête, s’accordent une digression en tout à-propos, comme le souligne ReadWriteWeb.
Disponible sur les BlackBerry Bold 9790 et 9900 ainsi que sur les Curve 9360 et 9380, payWave peuplera également le Samsung Galaxy S II et l’Optimus NET de LG.
« C’est une nouvelle façon de faire d’un smartphone un terminal de paiement mobile, sans contrainte« , estime Visa, qui édite en parallèle le dénommé Person-to-Person.
Cet outil de m-paiement permet à tout détenteur d’une carte bleue de procéder au virement électronique de fonds depuis son téléphone, vers celui de son créancier.
A l’appui du NFC, la multiplicité des terminaux compatibles offre à l’utilisateur final un tel éventail de plates-formes matérielles et d’applications clientes que les transactions sans contact investissent peu à peu le quotidien du consommateur.
Le système monétaire actuel obéissant à une logique verticale, cette saturation du marché laisse toutefois craindre une fragmentation qui occasionnerait un non-respect des standards d’infrastructure. L’objectif se résume ainsi à l’instigation d’une convergence dans la diversité.