Avec l’ultrabook CF-AX2, optimisé pour Windows 8 dans un facteur de forme convertible, Panasonic estompe la frontière entre ordinateurs portables et tablettes.
Cette flexibilité tient non seulement à l’implémentation du nouvel OS de Microsoft, mais aussi au mécanisme de rotation libre de l’écran (360 degrés autour des deux charnières latérales), qui peut se rabattre sur le clavier, dans une configuration de type Tablet PC.
Un gage de polyvalence pour Panasonic, qui élargit en conséquence sa cible commerciale, des « cadres nomades » aux « professionnels mobiles ».
En toile de fond, une promesse de durabilité dont la maison, impliquée sur le marché de l’informatique durcie avec la marque ToughBook, est coutumière.
Conçu pour résister notamment à « des chutes de 76 cm de haut« , le CF-AX2 n’en est pas pour autant démesurément lourd : 1,15 kg pour le modèle de base, en d’autres termes sans les options telles que le modem 3G et le lecteur d’empreintes digitales.
L’écran reste tributaire de cette compacité, avec une diagonale de 11,6 pouces qui limite la définition de l’affichage à 1366 x 768 points.
Sous le capot, on retrouve un composant typique des ultrabooks de dernière génération : un processeur Intel Core i5-3427U.
Ce CPU bicoeur à 1,8 GHz (2,8 GHz en mode Turbo) prend en charge l’Hyperthreading (4 coeurs logiques), le vPro (administration à distance), la virtualisation et la Full HD sur moniteur externe avec une solution graphique HD 4000.
A 17 W, son enveloppe thermique reste contenue.
Dans cette logique d’économies d’énergie, un SSD de 128 Go – plus frugal – est intégré de série. Au final, la batterie, amovible à chaud, est annoncée à 8 heures d’autonomie sur un test à 60 cd/m² de luminosité.
La relative finesse du châssis (18 mm) permet à Panasonic de classer sa machine comme un ultrabook.
Pour autant, le CF-AX2 n’est pas avare en connectique : outre les deux ports USB 3.0, le lecteur de cartes SDXC (jusqu’à 64 Go) et l’interface HDMI, des connecteurs RJ45 (Ethernet Gigabit) et VGA dispensent, dans l’absolu, d’une station d’accueil.
Sur les 32 Go de RAM supportés par le processeur, seulement 4 Go sont exploitables sur un unique emplacement DDR3.
Une restriction qui libère de l’espace pour un connecteur mini-PCIe et son module Bluetooth 4.0/Wi-Fi 802.11n à 150 Mbit/s.
La 3G (à 14,4 Mbit/s) figure au catalogue des options, au même titre que le retour de Windows 8 vers Windows 7 Pro, avec une garantie constructeur.
A 2155 euros TTC à partir de janvier prochain, ce ToughBook s’aligne entre les ultrabooks conventionnels et l’informatique semi-durcie de Panasonic, plus évolutive, mais affichée au-delà des 3000 euros TTC.
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