Panasonic entraîne l’informatique semi-durcie dans l’ère du convertible

L’osmose revendiquée entre Windows 8 et la plate-forme Intel Haswell stimule les initiatives, dont celle de Panasonic, qui applique à ses PC portables semi-durcis une stratégie de modernisation marquée par l’adoption du facteur de forme convertible.

Illustration avec l’ultrabook AX3, inscrit dans la lignée directe des ToughBook du même constructeur, mais distingué par son écran orientable qui peut se rabattre sur le clavier, pour une utilisation en mode tablette.

Déjà exploré par Lenovo (série Yoga), HP (Envy) ou encore Toshiba (Portégé), ce concept induit de nouveaux usages de l’outil informatique, qui voit ses performances évoluer, son autonomie s’allonger (13 heures annoncées) et sa connectique s’enrichir.

Avec à la baguette Windows 8 Édition Professionnelle, la réflexion se porte, au-delà d’une quête du rapport performance par watt portée par les processeurs Core de 4e génération, sur l’équilibre entre robustesse et légèreté du châssis.

Avec son écran de 11,6 pouces (Full HD 1080p) à technologie IPS, son processeur quadricoeur à 1,8 GHz (8 threads), ses 4 Go de RAM et son SSD de 128 Go, l’AX3 en est à 1,14 kg sur la balance, batterie comprise.

Et pourtant, il bénéficie d’une certification MIL-STD 810G.

Ce sceau de grade militaire laisse entendre que l’armature du châssis immunise l’ensemble contre les chocs, les projections d’eau et les microparticules de poussière.

Panasonic a mené à cet égard des tests de solidité, entre vibrations, chutes, passages en soufflerie, exposition à de fortes amplitudes thermiques, etc.

Le groupe high-tech japonais semble pour l’heure limiter le périmètre de son offensive à son marché domestique.

Les détails techniques et le positionnement commercial de l’AX3 devraient se révéler en septembre, à l’occasion du Salon de l’électronique de Berlin (IFA).

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