Le Panasonic Let’s Note J10 à la frontière entre netbook et ultrabook
Le cru 2012 de Panasonic s’enrichit du Let’s Note J10, un ordinateur portable semi-professionnel qui allie l’âme d’un ultrabook au châssis d’un netbook.
Coutumier des concepts semi-professionnels à la sauce japonaise, Panasonic remet le couvert avec un curieux ordinateur portable : le Let’s Note J10, qui associe l’âme d’un ultrabook au châssis d’un netbook survitaminé pour l’occasion.
S’il n’est pas acquis que ce produit dépasse un jour les frontières du continent asiatique, voire de sa contrée d’origine, son avènement pourrait stimuler la créativité d’une foule de constructeurs.
Et contribuer à imposer, par une porte dérobée, les ultrabooks en entreprise, à défaut de déchaîner les passions des particuliers.
D’autant plus que l’ensemble a pour lui une autonomie estimée à plus de 12 heures, soit une journée complète sans recharge, grâce à des composants optimisés (enveloppe thermique de 35 W pour les processeurs proposés au catalogue).
La conversion effectuée, il faudra néanmoins compter de 1500 à 3500 dollars pour s’offrir l’une des trois déclinaisons de ce Let’s Note J10. Une échelle tarifaire qui le place assurément hors de portée du grand public.
La rançon de l’innovation, estime Panasonic. A cet égard, le contraste technologique est de mise : à cet écran mat de 10,1 pouces, l’on associerait volontiers les sempiternels processeurs Atom, mais il n’en est rien. La seule résolution d’affichage 1366 x 768 pixels suffit à trahir un potentiel certain.
Pour autant, Intel est bel et bien au rendez-vous, en l’occurrence avec la série Core. Quand le modèle de base embarque un i3-2350M double coeur, le sommet de la gamme érige en chef de file un i7-2640M à 2,8 GHz (3,5 GHz en mode Turbo) avec 4 Mo de cache.
En guise d’intermédiaire, un i5-2540M à 2,6 GHz (3,3 GHz au maximum) doté de 3 Mo de cache, toujours en Sandy Bridge. S’y adjoignent de 4 à 16 Go de RAM.
La mémoire de masse livrée en standard est un disque dur S-ATA de 320 Go à 1 To. Une option SSD à 256 Go reste néanmoins disponible.
Elément dissonant, le pavé tactile circulaire matérialise le seul point discutable d’une conception nippone qui approche par ailleurs le sans-faute.
Dans un tel châssis de 25,9 x 18,5 cm pour 39 millimètres d’épaisseur et 1,1 kilos sur la balance se logent une sortie HDMI, une interface VGA, ainsi que trois ports USB dont l’un en 3.0.
Egalement investi sur le segment des tablettes numériques semi-durcies avec la série ToughPad, Panasonic ajoute une nouvelle corde à son arc.
