ParcelHome injecte une dose d’IoT dans la livraison de colis
ParcelHome amorce, sur le marché français, la phase commerciale pour sa « boîte à colis » connectée, en partenariat avec les principaux transporteurs.
Les habitants d’une douzaine de communes* de la banlieue ouest parisienne auront peut-être vu installer, ces derniers mois dans leur voisinage, de curieuses boîtes aux lettres grises équipées de panneaux solaires et d’écrans tactiles.
Les foyers avec enfants résidant en maison individuelle sont la première cible de ces « consignes personnelles » destinées à simplifier la réception et l’envoi de colis. Ils sont une soixantaine à les avoir testées, dans le cadre d’une phase d’expérimentation lancée en avril dernier sous l’impulsion de ParcelHome.
D’origine irlandaise, cette start-up pilote ses activités en France depuis Boulogne-Billancourt, sous la direction d’Édouard Monnier, ancien ingénieur commercial chez Sagem et cofondateur de l’ex-site e-commerce Jeveuxunbouquet.com.
Sa première « expérience terrain » remonte à l’été 2015, dans la ville de Malines, en Belgique.
Le déploiement en France s’est effectué sur le même modèle ; à savoir en partenariat avec les principaux transporteurs (La Poste, FedEx, UPS, TNT, Chronopost, Colis Privé), dont le personnel a été formé pour l’occasion à l’usage de la PackBox.
Proposée en versions murale et sur pied, la boîtes aux lettres s’ouvre avec un badge côté transporteur. Lors de livraison, elle enregistre le poids du colis et prévient, par SMS, le destinataire, qui n’aura pas besoin d’aller récupérer l’envoi en bureau de poste ou en point-relais.
À son retour au domicile, le destinataire dispose de deux options pour ouvrir la PackBox, toujours avec son smartphone via l’application myParcelHome : soit par Bluetooth, soit en entrant un code aléatoire sur le clavier de la boîte.
Pas de branchement électrique : l’alimentation est basée sur des panneaux solaires.
L’installation en elle-même est réalisée par des techniciens. ParcelHome a opté pour un système de location à partir de 12,99 euros TTC par mois. La possibilité de voir émerger une offre d’achat de la PackBox n’est pas à exclure, d’après les propos qu’Édouard Monnier tenait récemment dans une interview au Parisien.
L’objectif à terme est de permettre aux commerçants locaux d’accéder à cette boîte aux lettres. Les marchés belge, néerlandais, allemand et britannique sont dans le collimateur de la start-up qui ne compte aucun tour de table officiellement répertorié depuis sa création en 2013.
* Chaville, Garches, Les Loges-en-Josas, Marnes-la-Coquette, Meudon, Saint-Cloud, Sèvres, Vaucresson, Vélizy-Villacoublay, Ville-d’Avray et Viroflay.
Crédit photos et schéma : ParcelHome