Et si plutôt que de condamner les propriétaires, on pouvait, comme en Espagne, sanctionner les plates-formes ?
Ian Brossat a fait cette suggestion lundi dans la matinale France Info (cf. vidéo ci-dessous), invitant le gouvernement à publier un décret en ce sens.
L’adjoint PCF à la maire de Paris chargé du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence venait d’être interrogé à propos du conflit qui oppose la Ville et Airbnb.
Au cœur du débat, une disposition inscrite à l’article L. 324-2-1 du Code du tourisme, dans sa rédaction issue du 1° de l’article 51 de la loi Lemaire « pour une République numérique »*.
Le texte concerne « toute personne qui se livre ou prête son concours contre rémunération, par une activité d’entremise ou de négociation ou par la mise à disposition d’une plate-forme numérique ».
Elle impose de veiller à ce qu’un logement proposé à la (sous-)location ne le soit pas plus de 120 jours par an lorsqu’il s’agit de la résidence principale du loueur.
Le décret no2017-678, entré en vigueur le 1er mai 2017, précise les modalités de contrôle et de sanction aux manquements et obligations en la matière. Il spécifie aussi les informations que les communes – celles de plus de 200 000 habitants et celles situées dans la petite couronne de Paris – peuvent exiger dans le cadre de la procédure d’enregistrement des locations ponctuelles.
La semaine dernière, Emmanuel Marill, qui dirige l’activité d’Airbnb dans l’Hexagone, avait annoncé, sur France Inter, qu’un plafonnement à 120 nuitées serait mis en place pour tous les hébergeurs localisés dans les quatre arrondissements centraux de la capitale.
« Il se trouve qu’aux dernières nouvelles, à Paris, […] il y a vingt arrondissements », rétorque Ian Brossat, en affirmant que depuis cinq ans, 20 000 logements ont été transformés en meublés touristiques ; « c’est-à-dire, en réalité, en hôtels clandestins ».
La Mairie, assure-t-il, a chargé une trentaine d’agents de surveiller les locations courte durée. Depuis le début de l’année, « plus d’un million d’amendes » auraient été infligées à des propriétaires « qui louaient illégalement ».
* Axelle Lemaire avait évoqué, lors des débats au Parlement, « un bon compromis entre la demande des citoyens et l’utilisation dévoyée faite par certains individus, voire des professionnels, pour faire de ces outils une source de revenus ».
Crédit photo : Agent Smith via VisualHunt / CC BY-NC
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…