Idinvest Partners investit majoritairement dans le domaine de l’Internet, mais s’intéresse également aux secteurs de la santé et du développement durable.
Dans son portefeuille de start-up IT, ce fonds d’investissement compte des jeunes pousses qui montent en puissance, comme Criteo, Talend, Viadeo, Leetchi (système de cagnotte en ligne), l’e-opticien Sensee.com (fondé par Marc Simoncini), le site de poker en ligne Winamax, le spécialiste des applications mobiles Appsifre, ou du « social gaming » Kobojo.
(Interview téléphonique réalisée le 20 juin 2012)
ITespresso.fr : Quelle est votre implication dans la sphère des start-up, et notamment quels sont vos critères de sélection pour sélectionner les jeunes pousses dans lesquelles IDinvest Partners va investir ?
Benoist Grossmann : Nous investissons avant tout sur une équipe d’entrepreneurs qui tienne la route, sachant que nous nous intéressons à des entreprises bien en amont, dont le business n’est pas –ou mal- établi et qui ne génèrent pas encore de chiffre d’affaires.
Notre critère de sélection est avant tout la qualité de l’équipe dirigeante. Et puis, bien sûr, nous regardons attentivement le projet soumis. Nous nous assurons qu’il existe un vrai levier, un vrai potentiel de retour sur investissement.
ITespresso.fr : Idinvest Partners investit généralement sur des personnes ayant déjà une expérience de Net-entrepreneurs ou totalement novices en la matière ?
Benoist Grossmann : Nous aimons bien financer des « serial entrepreneurs », mais comme il faut bien commencer un jour, nous pouvons investir dans des équipes qui n’ont pas été entrepreneurs dans une première vie, mais ont tout de même déjà été numéro 2 ou 3 d’une start-up.
Ils ont en tout cas déjà été un peu vaccinés à la création d’une entreprise. Ce CV représente une importante majorité des jeunes entreprises innovantes que finance Idinvest Partners. C’est plus confortable quand l’équipe a déjà créé une start-up.
ITespresso.fr : Quelle est la moyenne de vos investissements dans les jeunes pousses que vous sélectionnez ?
Benoist Grossmann : En général, nous commençons avec un premier tour de table de quelques millions d’euros, entre 2 et 5 millions. Nous gardons toujours des réserves. L’idée est d’avoir des participations par société de 5 à 10 millions d’euros.
ITespresso.fr : Investissez-vous dans des start-up françaises, européennes, internationales ?
Benoist Grossmann : Des start-up européennes avant tout, et les jeunes entreprises françaises comptent en moyenne pour 60% de notre portefeuille.
ITespresso.fr : De combien de start-up disposez-vous aujourd’hui dans votre pool ?
Benoist Grossmann : Nous en comptons beaucoup, soit à peu près 100 jeunes pousses, tout secteur confondu : santé, développement durable et IT. Nous en finançons une quarantaine dans ce domaine.
ITespresso.fr : Quelles sont les grandes sorties de start-up que l’on peut afficher au compteur d’Idinvest Partners ?
Benoist Grossmann : Nous avons cédé nos participations dans Meetic (Marc Simoncini), Dailymotion ou encore le site de vente en ligne de chaussures Sarenza.com.
ITespresso.fr : Dans combien de start-up du secteur de l’IT avez-vous investi en un an, et pour quel montant global ?
Benoist Grossmann : Idinvest Partners a investi ces derniers mois dans environ 6 ou 7 sociétés du secteur des nouvelles technologies, pour environ 40 millions d’euros.
(Lire la fin de l’interview page 2)
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