Un développeur front-end UX, un ingénieur R&D système embarqué, un responsable produit, un chef de projet Java cœur monétique… On recrute chez PayinTech.
La SAS francilienne compte intensifier son maillage du territoire métropolitain, en lequel elle perçoit, au vu des 84,5 millions de visiteurs annoncés par le ministère des Affaires étrangères pour l’année 2015, un « environnement propice » au développement de ses solutions sans contact « cashless ».
Le fonds d’entrepreneurs Fa Dièse et la société de gestion de capital-risque CapDecisif Management avaient accompagné, il y a près de deux ans, une levée de fonds de 1,1 million d’euros.
Les voilà qui remettent au pot à l’occasion d’un nouveau tour de table de 2,5 millions d’euros qu’emmène la Caisse des dépôts (l’institution financière publique investit, à travers sa direction régionale Île-de-France, un ticket de 2 millions d’euros).
Dans le registre des sociétés, la création de PayinTech remonte à 2013. Mais l’idée germait dès 2010, sur le campus de HEC, dans l’esprit de Bertrand Sylvestre-Boncheval (président) et de Jean-Rémi Kouchakji (directeur général).
La start-up avait réalisé son premier déploiement « de grande ampleur » à l’été 2012, dans le cadre de l’Hadra Trance Festival de Lans-en-Vercors.
Depuis lors, les organisateurs d’événements comme le Critérium de la Première Neige à Val-d’Isère, le Salon Trustech à Cannes et le Festival interceltique de Lorient ont adopté son offre qui associe supports RFID et plate-forme cloud de gestion.
Les supports en question* sont généralement des bracelets ou des cartes. Si le paiement dématérialisé est leur premier usage, des scénarios basés sur l’identification des porteurs sont tout à fait envisageables : clé de chambre ou de casier, accès à des espaces réservés, interaction avec des bornes…
Autant d’usage proposés aux opérateurs publics et privés du tourisme (stations de ski, campings…), des loisirs (parcs d’attractions, domaines aquatiques…), de la culture (salles de concerts, festivals…) et des sports (stades, circuits…), avec un back-office pour gérer les ventes, le marketing et la comptabilité.
À moyen terme, il est question d’étendre la cible commerciale ou établissements de santé ou pénitentiaires, tout en se projetant à l’international, qui représente pour l’heure 5 % du chiffre d’affaires (dernière valeur communiquée : 100 000 euros en 2014), selon Les Échos.
L’année 2017 devrait être marquée par l’ouverture d’un bureau à Chambéry, en complément à la présence établie à Puteaux (siège social), Paris (locaux principaux ; R&D), Strasbourg (R&D également), Bordeaux, Marseille et Nantes.
On suivra l’évolution de l’offre « clés en main » vendue sous la marque MyBee Box, pour permettre aux organisateurs d’événements de moins de 3 000 spectateurs de mettre eux-mêmes en place leur solution cashless, avec l’aide éventuelle d’un chef de projet.
* Parmi les fonctionnalités proposées : le préchargement du support et son envoi par la poste, le remboursement du solde, l’ajout de fonds via le site cashless.fr et la réservation de prestations en amont. PayinTech assure que son dispositif peut être interfacé avec les systèmes de caisse, les CRM, les cartes RFID (compatibilité MiFare) et les applications (via une API).
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