PayPal coupe le compte WikiLeaks

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En arguant des « activités illégales » de WikiLeaks, PayPal (propriété du groupe eBay) a fermé le compte de l’organisation au centre d’une controverse mondiale qui lui permettait de récolter des dons.

« WikiLeaks contre-attaque. Plus vous nous censurez et plus on devient fort. »

C’est le message posté sur Twitter par un membre de l’équipe de l’organisation à but non lucratif qui a développé sa notoriété en organisant la fuite de documents confidentiels en provenance de grandes puissances. La diplomatie américaine l’a appris à ses dépens.

Après l’expulsion de WikiLeaks.org du service Amazon Web Services et d’EveryDNS, le site a trouvé refuge en Europe.

Il avait alors mis en place une infrastructure d’hébergement répartie entre la Suède et la France, notamment via un serveur chez OVH.

Désormais, c’est un autre « partenaire » de l’organisation qui vient de lâcher WikiLeaks : PayPal.

Dans une contribution blog, la filiale de paiement électronique du groupe eBay justifie son action : « PayPal a restreint de façon permanente le compte utilisé par WikiLeaks en raison d’une violation de la politique d’utilisation de PayPal, qui stipule que nos services de paiement ne peuvent être utilisés pour encourager, promouvoir, faciliter ou à des individus ou organisation de soutenir une activité illégale. »

Mais il en faudra plus pour décourager les hackers et défenseurs de la liberté d’expression du monde qui ont spontanément mis en place des sites miroirs.

La résistance s’organise face aux tentatives d’étouffer les initiatives de WikiLeaks.

Un système de mass-mirroring a été mis en place : à l’heure où nous écrivons ces lignes, près de 200 sites hébergent déjà une réplique du site qui prête à controverse.

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