Après s’être imposé à la périphérie du système d’information des entreprises, au niveau des serveurs Web, de cache, de messagerie, puis en tant que soubassement des logiciels d’infrastructure, notamment des serveurs d’applications J2EE, il reste à Linux à conquérir les centres de données et le domaine applicatif. Pour progresser sur ce dernier point, il lui faut gagner l’adhésion des éditeurs de progiciels de gestion. C’est chose faite avec PeopleSoft, un des principaux éditeurs de progiciels de gestion intégrés (PGI). L’éditeur a en effet annoncé lundi 5 mai son intention de lancer d’ici la fin de l’année des versions fonctionnant sous Linux de l’ensemble de sa gamme de produits, qui en compte plus de 170. Dans ce but, il a conclu avec IBM un partenariat qui porte sur l’utilisation des outils de développement de ce dernier pour adapter les applications ; elles seront en outre optimisées pour les serveurs Linux d’IBM.
Une demande des clientsL’engagement en faveur de Linux d’un éditeur de l’envergure de PeopleSoft n’est pas une première, loin s’en faut. Il a été précédé sur ce terrain par SAP, premier éditeur de PGI, qui commercialise une version Linux de son produit phare, R/3, depuis plus de quatre ans. Plus récemment, Oracle a fait du système d’exploitation libre le fer de lance de sa stratégie en direction, des PME-PMI (voir édition du 27 mas 2003). Et si PeopleSoft franchit le pas aujourd’hui, c’est en réponse à une attente de ses clients – notamment des banques, aux dires de Rick Bergquist, le responsable technologies de l’éditeur – qui, ayant expérimenté Linux au niveau d’un serveur Web, par exemple, et ayant constaté ses qualités ? stabilité, gratuité… – souhaitent désormais les exploiter dans le domaine applicatif. Ce qui fait dire à Rick Bergquist : « Linux est prêt à jouer les premiers rôles. Ce n’est pas seulement un joujou à l’usage des techies. » Gageons que l’initiative de PeopleSoft sera suivie d’autres, tant il semble désormais difficile pour un éditeur d’applications de gestion d’ignorer Linux. On attend sur ce point la position du leader du CRM, Siebel Systems. Et Microsoft lui-même ne sera-t-il pas contraint d’amender sa position ?
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