Performance des start-up : le dynamisme du numérique souligné par EY et France Digitale
Pour prendre le pouls du numérique sous le prisme des relations start-up et capital-risque, EY et France Digitale diffusent un « Baromètre ».
C’est le grand jour du Forum France Digitale, qui réunit les start-up et les investisseurs à Paris.
EY s’y associe en publiant le 4ème « Baromètre annuel de la performance économique et sociale des start-up numériques en France« .
Pour constituer cet outil d’état des lieux du marché numérique en France qui a vocation à souligner son dynamisme et qui constitue un vivier de création d’emplois, le cabinet d’audit & conseil exploite les données des start-up de l’Hexagone financées par des sociétés de capital-risque française et/ou internationales (méthodologie basée sur l’étude de 171 start-up sur la période 2013 – 2014).
Cette base de jeunes pousses affiche une croissance globale de chiffre d’affaires de 37% avec une tendance à l’expansion internationale (+37%).
Parmi les principaux enseignements à relever :
– la levée de fond médiane de ce panel de start-up s’élève à 3,3 millions d’euros;
– une entreprise sur quatre a déjà des « capital-risqueurs » étrangers à leur capital;
– Les effectifs des start-up ont augmenté de 30% entre 2013 et 2014 (à la très grande majorité, on parle de CDI en français mais de « permanent contracts » en anglais, apprend-t-on via ce Baromètre);
– 93% des dirigeants déclarent utiliser des instruments de capital, principalement des BSPCE (Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise) pour stimuler les salariés;
– 81% des start-up ont eu recours au Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et 71% auCrédit d’Impôt Recherche (CIR);
– 27 start-up déclarent recevoir une subvention de BPI en 2014 soit un montant total de 7,6 millions d’euros.
Vous pouvez découvrir les principaux éléments synthétisés dans l’infographie ci-dessous :
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