La distribution du nouveau permis de conduire électronique commencera lundi prochain (16 septembre).
Exit le grand papier rose glissé dans les portefeuilles de tous les conducteurs.
Le prochain permis de conduire, dont le format est imposé par l’Union européenne à tous les Etats membres, aura l’apparence d’une carte de crédit.
L’objectif de départ est d’harmoniser les formats de ce document entre les 28 pays concernés afin que leur authentification ne soit plus un casse-tête pour les forces de l’ordre de chaque pays.
Il est effectivement difficile pour chaque agent d’apprendre à reconnaître les 150 formats de permis de conduire qui sont en circulation en Europe.
La nouvelle mouture est dite électronique car équipée d’une puce dans laquelle seront contenues nombre d’informations concernant les conducteurs.
Les détails concernant l’usage de cette puce restent très succincts, on sait seulement que l’état civil, la date de délivrance du titre, les catégories de véhicules pilotables, les contrindications à la conduite, seront consultables immédiatement par les autorités.
Pour cela, elles feront usage d’un lecteur de piste optique MRZ.
Les empreintes digitales et le compte total des points du permis ne figureront pas dans la puce électronique, contrairement à ce qui avait été évoqué en 2012.
En France, le ministère de l’Intérieur affirme cependant que « la puce va permettre toutes les évolutions possibles et d’intégrer de nouvelles informations, si un jour on le décide ».
L’exemple de données biométriques propres à chaque conducteur est mis en avant.
Ce qui permettrait de lier beaucoup plus durablement un permis à son possesseur et de renforcer la lutte contre la falsification des documents.
Sur ce point, l’Union Européenne laisse carte blanche à tous les Etats pour doter leurs permis des éléments de sécurité qu’ils souhaitent.
En France, l’Imprimerie nationale, qui s’est exprimée pour le Huffington Post, parle d’une « carte polycarbonate à bord transparent, intégration d’un hologramme avec effet changement de couleur directionnel, irisations, images fantômes, caractères spéciaux, encres visibles et invisibles réactives sous lumière UV, marques optiques variables ou encore images laser variables ».
Autant d’éléments qui permettent à Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, de juger que « la tâche des faussaires va être très compliquée ».
Cependant, cette efficacité aura un coup à payer puisque ce permis sera 30 fois plus cher à fabriquer que son prédécesseur.
On note toutefois que le surcoût ne devrait pas être pris en charge par les automobilistes, mais par le contribuable en général.
Le remplacement total des vieux permis s’effectuera progressivement pour aboutir à la date butoir du 19 janvier 2033.
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