Le permis de conduire électronique porte l’empreinte de Gemalto

Distribué depuis le début de la semaine, le nouveau permis de conduire électronique porte la marque de Gemalto.

La société française, qui emploie plus de 10 000 salariés et revendique un chiffre d’affaires 2012 de 2,2 milliards d’euros, a été retenue par l’Imprimerie Nationale pour implémenter ses solutions d’identité électroniques (puces et masques) aux côtés d’Oberthur et de Morpho.

Elle fournit également, dans le cadre d’un contrat pluriannuel, la solution d’émission (matériel et logiciel) permettant de personnaliser les documents.

Du traitement des demandes à la production du permis, « l’ensemble des opérations est tracé pour assurer un suivi très fin« , selon François Journier, directeur des programmes à l’Imprimerie Nationale.

Les informations stockées dans le microprocesseur embarqué (état civil, photographie, date de délivrance et numéro du titre, catégories obtenues, éventuelles restrictions au droit à la conduite) seront accessibles aux forces de l’ordre grâce à un lecteur sans contact MRZ.

Mais ce nouveau permis – dont le format ‘carte de crédit – est imposé par l’Union européenne -a vocation à accueillir d’autres applications : assurances, taxes, certificats d’immatriculation, accès sécurisé à des véhicules de location et à des offres de covoiturage….

Les empreintes digitales et le compte total des points du permis ne figureront toutefois pas dans la puce électronique, contrairement à ce qui avait été évoqué en 2012.

Le remplacement total des vieux permis s’effectuera progressivement pour aboutir à la date butoir du 19 janvier 2033.

Comme le note Silicon.fr, l’Imprimerie Nationale avait déjà sollicité Gemalto pour l’émission de passeports et de cartes de séjour électroniques.

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