Une équipe de scientifiques travaille actuellement à l’élaboration d’une solution permettant de découvrir l’origine de certaines informations transitant sur les réseaux sociaux et notamment Twitter. L’objectif est de créer un outil pour lutter contre les rumeurs et tentatives de désinformation.
Ce « détecteur de mensonges » pour réseaux sociaux est nommé Pheme, d’après le nom d’une divinité grecque symbolisant la renommée et les rumeurs de toutes sortes. Son fonctionnement consistera à remonter les chaînes d’informations qui se répandent sur Twitter (seule plate-forme évoquée pour le moment, mais d’autres pourraient rapidement être concernées) afin de découvrir le « message originel ». Lorsqu’une rumeur se répand, en connaître la source réelle permet de juger de sa fiabilité.
Une fois la source de l’information localisée, le logiciel serait capable de la classer dans quatre catégories, à savoir « spéculation », « controverse », « information erronée » ou même « désinformation ». Il serait ainsi capable de traquer les bots qui sévissent sur ce genre de canaux de diffusion et qui aident à relayer de fausses informations.
Kalina Bontcheva, une chercheuse de l’Université de Sheffield travaillant sur Pheme, explique que cet outil pourrait notamment servir aux autorités qui enquêtent sur les actes de diffamation, mais aussi aux associations qui luttent contre la désinformation dans certains pays. Autres utilisateurs potentiels : les journalistes qui veulent vérifier des sources. « Dans les situations critiques, vous pouvez ensuite donner des informations fiables à la place [des fausses] ou alerter les autorités avant que la situation n’échappe à tout contrôle« .
D’après les informations rapportées par le Times (article payant), le projet serait mené sous la direction de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni et soutenu par le King’s College of London, le Saarland en Allemagne, ainsi que la MODUL University de Vienne. Pheme aurait dépassé le stade de la conception. Une version finale pourrait être disponible d’ici 18 mois. L’ensemble coûterait 3,5 millions de livres, déjà financés par l’Union européenne et plusieurs sociétés privées partenaires telles qu’Atos Espagne, iHUB au Kenya, ou Ontotext en Bulgarie.
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