Il aura fallu du temps pour que Sfera s’aventure au-delà des frontières d’iOS.
L’application mobile signée Yudo Inc. s’invite sur l’Android Market pour combler les photographes amateurs de clichés à 360 degrés.
Et si, dans une image, le véritable centre d’intérêt, le réel point de focalisation, se situait derrière l’objectif ? S’il s’agissait du photographe et non de l’objet ou du paysage figurant dans le champ couvert par l’objectif ?
Pour « faire graviter le monde autour de soi« , il y a bien une solution, celle proposée par une société nippone du nom de Yudo Inc.
Cette dernière prétend offrir, sans frais pour l’utilisateur, un moyen commode de réaliser des panoramas criants de vérité.
Son application dénommée Sfera fait usage de l’ensemble des capteurs présents sur les appareils compatibles, munis d’Android 1.6 Donut ou de toute version ultérieure de l’OS de Google.
Ce qui induit une versatilité supplémentaire, matérialisée par la possibilité de procéder à des prise de vue par l’intermédiaire de la caméra frontale qu’embarquent dorénavant de nombreux terminaux.
Mi-anglais, mi-japonais (pas un mot de français), le site officiel évoque un paramétrage automatique, peu importe le point de vue adopté.
En revanche, aucun mot concernant des notions telles que la profondeur de champ, supposément moins pertinente avec de tels clichés.
Si la version gratuite propose de joindre à chaque fichier image jusqu’à 20 secondes d’un enregistrement sonore, l’ensemble aura vraisemblablement tôt fait d’atteindre ses limites.
Aussi, les quelques modules optionnels (et payants) s’avèreront vite indispensables dans l’optique de produire des résultats potables. Quoique de nombreuses applications gratuites ne puissent s’y substituer.
En tête de liste, un Paint Kit à 1 euro laissera s’exprimer les talents de dessinateurs des utilisateurs, au gré de gribouillis ou d’oeuvres d’art griffonnées à main levée, et qui enrichiront éventuellement la composition des clichés.
A 3 euros, le pack de 7 filtres de couleur est plus cher que le module de rectification de la luminosité et du contraste (2 euros).
Pour bénéficier d’une interface de partage direct par URL et de téléchargement vers Facebook ou Twitter, le tarif s’élève à un euro pour 5 photos. Dégressif, il atteint les 3 euros pour 20 téléversements.
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