Pillage de news : Associated Press se déclare « furieux »
L’agence de presse américaine se déclare prête à attaquer les services en ligne qui exploitent ses dépêches et photos sans payer de licences.
Associated Press (AP) tape du poing sur la table. L’Agence de presse américaine affirme qu’elle se tient prête à recourir à des procédures judiciciaires en cas d’exploitation illicite de ses contenus. Une menace qui vise les portails, médias en ligne et réseaux en ligne qui ne paient pas de licence.
Lors de l’assemblée générale d’AP (une coopérative de 1400 journaux en fait), Dean Singleton, le président du conseil d’administration, a déclaré qu’il se montrerait intraitable avec les services en ligne qui ne paient pas d’abonnement.
« Nous devons être payés intégralement et équitablement. Nous ne pouvons plus reposer sur nos lauriers et regarder les autres exploiter notre travail au nom de théories juridiques fumeuses. Nous sommes furieux, et nous n’allons pas suppoter cela davantage », peut-on lire sur le communiqué de presse relatif au compte-rendu de l’AG d’AP.
On pourait imaginer que Google New est visé par cette charge anti-piratage. A vrai dire, l’agence de presse mondiale a déjà normalisé ses relations avec le moteur d’actualité de la célèbre firme Internet de Mountain View. Dès 2006, elle a signé un accord de licence pour la reprise de ses dépêche sur son service d’agrégation de contenus de news, réglant ainsi un conflit de copyright.
Parallèlement, pour répondre à la crise que connaît les groupes de presse écrites aux Etats-Unis, AP va consentir à ses clients une baisse de ses tarifs de licence pour l’exploitation de ses fils de news.