Piratage : Anonymous s’en prend au gouvernement britannique
Pour appuyer son désaccord vis-à-vis des nouvelles politiques d’extradition et de vidéo-protection bientôt en vigueur au Royaume-Uni, Anonymous aurait piraté le site du ministère de l’Intérieur.
En conformité avec les menaces proférées à répétition la semaine dernière sur son compte Twitter, le collectif Anonymous a pris pour cible le ministère britannique de l’Intérieur.
Les hacktivistes ont joué carte sur table, manifestant par avance de telles velléités d’offensive.
Les intéressés entendent notamment protester contre les nouvelles lois d’extradition en vigueur au Royaume-Uni, mais aussi exprimer leur opposition radicale à l’institution, à l’échelle du pays, d’un système de vidéo-protection renforcé.
La victime était prévenue et pourtant… une série d’attaques par déni de service distribué (DDoS) ont condamné l’accès à son site Internet dans la nuit du 7 au 8 avril.
Les premiers signes de surcharge sont intervenus vers 21 heures GMT. La situation s’est progressivement stabilisée le lendemain, émaillée par intermittence de dépassements de capacité.
Dit fragilisé par l’arrestation de plusieurs de ses membres présumés, Anonymous se refuse à hisser pavillon blanc. A contrario, d’autres organes gouvernementaux britanniques pourraient essuyer des affronts similaires, « à fréquence hebdomadaire« .
Dans le collimateur du groupe de cyber-activistes, le caractère prétendument excessif d’une extradition imminente : celle de trois citoyens respectivement accusés de piratage, de trafic d’armes et d’infraction à la propriété intellectuelle, précise TechWeek.
Anonymous, qui ne s’est toujours pas découvert d’un fil, a amorcé le mois d’avril sur les chapeaux de roues. Dernier fait en date, l’intrusion revendiquée sur le site Internet d’Eurofound et le piratage consécutif d’un programme de la Commission européenne.
En Chine, le collectif aurait visé quelque 500 sites chinois, dont plusieurs portails du gouvernement.