L’affaire du piratage du site Ashley Madison qui favorise les rencontres extraconjugales rebondit.
La saga sécurité IT de l’été 2015 n’est pas éteinte. Loin de là.
Alors que le scandale provoqué en juillet par les pirates du groupe Impact Team se prolonge, Avid Life Media, maison-mère canadienne qui exploite le site de rencontres AshleyMadison.com, cherche une riposte.
Elle se déclare prête à verser une prime de 377 000 dollars à tout informateur susceptible de donner des informations permettant d’identifier les auteurs du vol massif de données personnelles (32 millions de membres concernés dans le monde, dont 600 000 Français) mais aussi de correspondance électronique impliquant le management.
Pour la discrétion, c’est raté. L’affaire s’est aggravée la semaine dernière avec la publication sur Internet d’une trentaine de gigaoctets de données personnelles concernant les membres de AshleyMadison.com.
La police canadienne a lancé des procédures d’enquêtes sur deux affaires de suicides qui seraient liées à la divulgation des données de profils sur Internet et évoque des tentatives d’extorsion auprès des adeptes de l’adultère membres d’AshleyMadison.com.
Tandis que la presse se régale avec les révélations qui apparaissent dans la correspondance électronique entre dirigeants qui a fuité.
Ainsi, en novembre 2012, Raja Bhatia, CTO du site de rencontres au coeur du scandale, évoquait par e-mail avec le CEO Noel Biderman un trou de sécurité sur un espace concurrent du magazine « hot » Nerve.com et la tentation de récupérer illégalement la base de données utilisateurs.
Irrémédiablement, cette affaire de piratage Ashley Madison va se déplacer sur le terrain judiciaire.
Au Canada, une action en nom collectif a été lancée par des internautes présumés lésés par les atteintes à la vie privée, sous la houlette de deux cabinets d’avocats canadiens (Charney Lawyers & Sutts et Strosberg LPP).
La plainte vise Avid Dating Life Inc. et Avid Life Media Inc. du nom des sociétés qui exploitent AshleyMadison.com.
Le groupe pirate Impact Team n’est pas concerné dans cette procédure annoncée le 20 août.
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