Piratage : le couperet d’Anonymous tombe sur Panda Security
Il fallait un bouc émissaire pour payer le tribut de cette récente arrestation de 5 membres d’Anonymous. Le couperet est tombé sur l’éditeur Panda Security, victimes de multiples actes de piratage.
En guise de représailles à l’arrestation de cinq de ses membres présumés,les Anonymous se sont livrés à des actes de piratage contre plusieurs sites de l’éditeur Panda Security.
Tout va de mal en pis pour le collectif de hackers, dénoncé par un de ses anciens pairs devenu informateur pour le compte du FBI après son interpellation en juin dernier.
L’intéressé, dénommé Hector Xavier Monsegur (alias Sabu), a plaidé coupable pour l’ensemble des chefs d’accusation retenus à son encontre, acceptant la main tendue à son égard pour collaborer dans une enquête qui s’est soldée par l’inculpation de cinq Anonymous.
En l’occurrence, un Américain, deux Britanniques et deux Irlandais, incarcérés dans la foulée. Dans la continuité de ce coup de filet, Panda Security en a payé le lourd tribut.
Bouc émissaire désigné de par sa contribution à l’opération Unmask, lancée fin février à l’initiative d’Interpol (25 cyber-activistes en ont subi les effets collatéraux), la société espagnole, semeuse d’un vent d’anti-piratage, en a récolté la tempête.
Il est notamment question d’un défacement (modification de l’apparence) appliqué à plusieurs sites commerciaux du groupe.
L’offensive a également abouti à la publication des adresses courriel et des mots de passe de quelque 114 salariés.
A cet égard, Panda Security se veut rassurant et évoque « d’anciens employés qui ont quitté la maison depuis plusieurs années« . Par ailleurs, aucune donnée sensible (identifiants bancaires, code source, etc.) n’aurait fait l’objet d’un quelconque vol.
S’il n’est pas acquis qu’un tel affront soit bel et bien du ressort des Anonymous, l’éventualité tombe sous le sens, alors que l’alliance a du plomb dans l’aile.