Il s’appelle James Climent, un artiste d’une trentaine d’année qui reçoit actuellement le RMI et qui vit dans le sud de la France. Après avoir été « flashé » sur un réseau peer to peer en train de partager de la musique, les représentants de l’industrie musicale ne le lâchent plus.
Tout commence en juillet 2005 lorsque l’internaute partage des fichiers musicaux sur le réseau Soulseek sous le pseudo « Paflapuce ». Ce qu’il ne sait pas, c’est que son adresse IP va être détectée par un système mis en place quelques semaines auparavant par des organismes représentant l’industrie du disque dans le cadre de la lutte anti-piratage.
Après une procédure destinée à mettre des coordonnées physiques derrière l’adresse IP détectée, les gendarmes viendront frapper à sa porte en octobre 2005. Motif de cette visite impromptue: le téléchargement et la mise à disposition illégale d’œuvres musicales protégées.
« Je vis arriver deux personnages vêtus de bleus, colts à la ceinture, et une demoiselle de mon âge, c’est-à-dire la trentaine, dans la chambre où je jouissais immodérément de l’ordinateur parental » , raconte James Climent sur son blog consacré à cette affaire et qu’il a baptisé ironiquement « Paf la puce ».
Il s’en suivra une discussion musclée avec les représentants des autorités qui parviendront toutefois à obtenir des aveux du jeune homme, le tout sous les yeux d’une représentante de la SACEM. « J’ai indiqué où trouver ma musique, les treize mille fichiers musicaux sur mon disque dur externe et j’ai présenté les quelques films téléchargés et gravés » , poursuit James Climent.
Passage par la Gendarmerie
Au terme de la perquisition à son domicile, les gendarmes repartiront avec l’unité centrale du jeune homme pour une expertise plus approfondie.
« Ma déposition se déroula dans des locaux préfabriqués de la gendarmerie de ma commune en présence des gendarmes et de la représentante de la SACEM. C’est à ce moment que j’ai appris que la SACEM et la SDRM avaient porté plainte contre moi » , précise sur son blog James Climent.
Contacté par ITespresso.fr, l’internaute mis en cause déclare qu’il a reconnu ce jour-là le téléchargement de musique avec le logiciel SoulSeek et qu’il a laissé les fichiers téléchargés en partage auprès d’autres utilisateurs.
« Ce qui fait la richesse humaine, c’est le partage des connaissances » , rétorque notre interlocuteur qui tient à préciser « qu’il n’a jamais fait commerce d’œuvres musicales téléchargées. »
De Brel à Bob Marley en passant par Brassens, Piaf, The Doors ou encore Mano Negra, ce seront donc au total plus de treize mille fichiers qui seront retrouvés sur le disque dur portable de James Climent. Un échantillon d’une vingtaine de fichiers seront pris en compte pour le procès.
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