Que reste-t-il de l’article de quatorze paragraphes rédigé par les animateurs du site de la conférence mondiale des développeurs sur l’intervention de Michael Johnson ? Seuls six paragraphes sont toujours lisibles ! Et le site MacCentral, qui avait relayé les informations contenues dans ce papier, l’a retiré également. Pourquoi donc ? Les suppositions abondent. Michael Johnson n’est autre que le responsable technologique de Pixar, la société d’animation qui a produit Monstres et Cie, actuellement diffusé sur les grands écrans. Invité à intervenir au moment du déjeuner le mercredi 8 mai, Michael Johnson a développé deux thématiques. La première est l’utilisation de Cocoa pour développer un outil d’animation du processus de définition du storyboard, un travail de définition de l’histoire, des composants éditoriaux et artistiques. Ce travail prend près de la moitié du temps nécessaire à la création d’un dessin animé, dont la réalisation prend généralement environ cinq ans ! Et Johnson d’expliquer qu’à la demande d’un producteur de Pixar, il a développé un outil destiné à animer le processus de storyboarding. Ce développement, réalisé à ses heures perdues en sept jours, permet de contracter les temps de production. « Je n’aurais pas pu faire ça sous Linux, ni même Windows. C’est ce genre de choses qui nous anime », a expliqué Johnson devant son public. « Ce que nous faisons est angoissant, difficile et pas intéressant. Le résultat est intéressant, mais le processus lui-même ne l’est pas. » D’où le besoin des studios d’animation tels que Pixar d’automatiser le flux de travail, le workflow. C’est ce que l’entreprise compte faire, en passant avec armes et bagages sous Mac OS X, là où elle utilisait auparavant des plates-formes hétérogènes (Linux, Sun et Windows).
Voilà bien la raison de la disparition de l’article du site Apple de la WWDC : en dévoilant cette information, Apple donnait du même coup une idée de la puissance des serveurs qu’elle doit présenter mardi 14 mai : la ferme de serveurs dont dispose Pixar est remplie d’ordinateurs hétérogènes. L’équiper uniquement en serveurs fonctionnant sous Mac OS X signifierait qu’Apple est en mesure de fournir une puissance de calcul à bas prix. Ce serait également révélateur des puces que devraient incorporer ces serveurs, sans doute dotées d’AltiVec, un composant de choix pour les sociétés traitant de l’image. Reste que ce responsable de Pixar indique avoir trouvé les moyens de remplacer les plates-formes existantes au sein de son entreprise par des Mac tournant sous Mac OS X. L’équipe du studio au grand complet utilise l’OS d’Apple non seulement pour le travail créatif, mais aussi pour les flux de travail et le développement d’applications ad hoc. « Nous envisageons d’utiliser Mac OS X dans l’avenir », a ainsi précisé Johnson. La version actuellement sur le site d’Apple s’avère largement plus édulcorée, mais on se souvient du clin d’oeil de Pixar lors de la sortie de l’iMac G4 (voir édition du 12 février 2002). De quoi renforcer l’idée que Pixar en pince pour les produits d’Apple, ce que le studio d’animation n’avait pas laissé entendre auparavant, bien que Steve Jobs soit aussi son patron. De quoi animer les conversations le soir au coin du feu !
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