La situation est grave pour le site d’e-commerce Pixmania, qui pourrait être placé en redressement judiciaire par le Tribunal de commerce de Nanterre, lors d’une audience le 14 janvier prochain, après une déclaration de cessation de paiements. En outre, le site marchand « ne pourra plus payer ses salariés à la fin du mois », révèle Le Figaro.
Fin octobre, Pixmania avait été placé en procédure de sauvegarde par ce même tribunal.
Revendu par le britannique Dixons à début 2014 au groupe allemand Mutares, le spécialiste de la vente en ligne de produits électroniques, fondé en 2000 par les frères Rosenblum, a bien du mal à faire face à la féroce concurrence d’autres acteurs du secteur, comme Amazon, Darty ou encore Cdiscount.
Depuis plusieurs années, le site de vente a ligne n’a eu de cesse de voir son chiffre d’affaires fondre, passant de 806 millions d’euros en 2010 à 295 millions d’euros en 2014.
Fin 2012, Pixmania avait déjà annoncé la fermeture la dizaine de ses boutiques physiques, préférant se recentrer sur la vente sur le Web.
Employant plus de 400 personnes, dont 320 en France, l’e-commerçant est toujours déficitaire.
Ce futur redressement judiciaire a été recommandé par l’administrateur judiciaire, Charles-Henri Carboni, qui a conseillé à Mutares de ne pas continuer à concentrer les efforts de Pixmania autour de sa marketplace, un plan prévu en octobre dernier pour alléger ainsi les coûts en matière de livraison et de stockage des produits en revendant sa filiale BtoB de services informatiques e-Merchant.
Selon l’administrateur judiciaire désigné, ce scénario ne permettrait pas à Pixmania de retrouver l’équilibre d’ici fin 2016.
Le site d’e-commerce sera contraint de trouver un éventuel repreneur, capable de redresser sa situation périlleuse. Selon Le Figaro, « deux ou trois industriels » se seraient montrés intéressés et « auraient l’intention de formaliser une offre de reprise, mais sur une base élargie. Celle-ci comprendrait les activités de Webmarchand en plus de celle de place de marché ».
Les potentiels repreneurs ont jusqu’au 8 janvier pour déposer leurs offres, qui seront étudiées lors d’une audience au Tribunal de commerce de Nanterre le 14 janvier.
Crédit image : Ollyy – Shutterstock.com
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