Plus de 80 000 applications enrichissent les Windows Phone
Avec quelques 80 000 applications au compteur, l’App Marketplace de Windows Phone prend ses distances avec l’écosystème BlackBerry, mais reste encore bien loin du tandem App Store – Google Play.
Avec 82 234 applications dans ses rangs au 1er avril, l’App Marketplace, écosystème logiciel de Windows Phone, prend ses distances face au BlackBerry App World de RIM, mais l’offre reste insignifiante face à Google Play et à l’App Store d’Apple.
Pour autant, Microsoft affiche un optimisme sans faille à l’heure d’évoquer le prochain objectif, en l’occurrence le cap significatif des 100 000 applications disponibles, escompté pour le mois de mai.
L’App Marketplace, qui avait atteint le seuil des 50 000 applications fin décembre, a accueilli 29 135 applications au cours du trimestre écoulé, pour une croissance de l’ordre de 300% sur un an.
Le modèle économique privilégie toujours la gratuité (à 67%). Quelque 22% des applications sont payantes et 10% disposent de versions d’essai.
De même, le nombre de développeurs aurait doublé en 5 mois, pour atteindre les 20 000 contributeurs, comme le rappelle All About Windows Phone, qui mentionne en aparté que 62 893 sont accessibles en France.
A des années-lumière de la dynamique qu’affichent Android et iOS (respectivement 450 000 et 550 000 applications au dernier pointage), Nokia s’impose comme le plus fervent promoteur de l’OS mobile de Microsoft.
Les deux parties ont d’ailleurs récemment appuyé leur partenariat stratégique avec la création d’un centre de développement en Finlande : l’AppCampus, qui exercera, à compter du mois prochain, à l’appui d’un financement de 24 millions de dollars.
Pour autant, ce seul facteur quantitatif est-il réellement représentatif de la cohérence de l’offre ? Cette soudaine fièvre développeuse n’est pas sans rappeler celle qui anime actuellement l’App Store…
… en contrepartie d’un contrôle qualité plus lâche qu’auparavant, avec en moyenne 15 minutes consacrées à l’examen de conformité de chaque application. Certains contenus malveillants sont ainsi passés entre les mailles du filet.
Aussi, un client mobile du réseau social Path a été pris la main dans le sac en bafouant le respect de la confidentialité du consommateur (redirection vers des sites tiers), en accaparant sa liste de contacts ou en utilisant des éléments de profils pour se livrer à l’exercice de la publicité ciblée.