Plus que 5 candidats pour l’UMTS en France
L’opérateur allemand Deutsche Telekom renonce à concourir pour une licence UMTS en France. Cinq candidats restent donc en lice pour quatre licences. Toutefois, le scénario de quatre candidats pour quatre licences pourrait être envisagé.
Deutsche Telekom a annoncé qu’il renonçait à concourir en France pour l’obtention d’une licence de troisième génération de téléphonie mobile (UMTS). Kai-Uwe Ricke, président du directoire de T-Mobile International, branche mobile de Deutsche Telekom, explique que la décision du groupe de ne pas se porter candidat est purement économique, soulignant que l’opérateur allemand pourrait entrer ultérieurement sur le marché français par le biais d’une acquisition ou d’un partenariat.
Vers un scénario « 4 candidats pour 4 licences » ?
En attendant, le nombre des candidats pour une licence UMTS en France se limite à cinq. SFR, Bouygues Telecom et Itineris (France Télécom ) sont tous trois bien placés pour décrocher une licence. Suez-Lyonnaise des Eaux, en association avec Telefonica et Europatweb (fonds d’investissement Internet de Bernard Arnault, PDG de LVMH ), est aussi en lice, tout comme le consortium Hutchison-KPN-DoCoMo. Reste que ce dernier a déjà donné des signes d’hésitation. Ainsi, en cas de désistement, il ne resterait alors que quatre candidats pour quatre licences. Certes, d’autres candidats peuvent déposer un dossier jusqu’au 31 janvier, date de clôture, mais si pareil scénario se produisait, l’attribution sur dossier des candidatures risque bien de tourner à une attribution par défaut.
Le retrait de candidats, un peu partout en Europe (voir édition du 10 novembre 2000), a fait chuter les recettes, mettant un terme aux espoirs des gouvernements de se doter d’une belle cagnotte. Dès lors la renégociation du ticket d’entrée français risque bien d’être de nouveau soulevée avec le retrait du groupe allemand.