Postmaster Tools : comment éviter la case spam dans Gmail

Banques, compagnies aériennes, fournisseurs d’accès Internet : autant d’entreprises dont les e-mails n’arrivent pas toujours a destination.

Pour garantir à ces « expéditeurs de messages en masse » de meilleurs taux de délivrabilité, Google a mis à leur disposition un guide de bonnes pratiques applicables au service Gmail et ses 900 millions d’utilisateurs revendiqués.

Ce document de référence, qui aborde aussi bien les enjeux d’identification que les problématiques de formatage ou de gestion des abonnements, est aujourd’hui complété par un outil baptisé Postmaster Tools.

Son rôle : assister les entreprises pour que leurs e-mails « légitimes » n’arrivent pas en spam. Comment ? En analysant un certain nombre d’éléments comme les rapports d’expédition et les scores de réputation. Tout en vérifiant son identité auprès de Google.

La lutte antispam s’améliore aussi du côté de la boîte de réception. Gmail étudie toujours le comportement de l’utilisateur pour adapter ses filtres en conséquence, mais des passerelles sont désormais établies avec Google Now et Google Search pour simplifier la détection des contenus indésirables.

Aux méthodes heuristiques (identification du spam selon un ensemble de règles prédéfinies) s’ajoute une dose d’intelligence artificielle à travers des systèmes de « réseaux neuronaux »*. Un dispositif déjà exploité pour la reconnaissance vocale avec Google Now, la reconnaissance de personnes et d’objets sur Google Photos… et d’autres services numériques, via des bibliothèques logicielles développées par une équipe de recherche dédiée.

Google estime que ces différentes briques technologiques – dont la dimension du machine learning – ont permis de faire passer à 0,1 % le taux de spams non détectés dans Gmail (contre 1 % il y a trois ans). Quant au taux de faux positifs (e-mails légitimes classés en indésirables), il serait passé de 1 % à 0,05 % dans le même temps, tout en améliorant la détection du phishing ciblé.

* Facebook exploite les réseaux neuronaux artificiels pour optimiser le flux d’actualités de ses membres ; Microsoft l’utilise avec Skype Translator ; le moteur de recherche chinois Baidu s’en sert pour diffuser de la publicité.

Crédit photo : kpatyhka – Shutterstock.com

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