Après FreeNet, qui entend créer un réseau totalement anonyme, voici Publius. La différence est de taille : nul besoin d’installer un logiciel pour pouvoir consulter une page à l’auteur mystérieux se situant sur un réseau parallèle. Avec Publius, on reste sur le Web. Mais, pour visualiser une page cryptée, il est nécessaire de passer par un certain site.
Ce site, qui n’existe pas encore, indexera les pages publiées sur Internet grâce à Publius. Il sera le seul à posséder les adresses des fichiers morcelés qui constituent la page anonyme. De plus, comme les « paquets » de données sont cryptés, les différents serveurs qui les hébergent sont incapables de déterminer leur nature et encore moins leur contenu. De la sorte, selon ses auteurs, Publius serait inviolable et résisterait à la censure.
Aujourd’hui, Publius rentre dans une phase de tests qui se prolongera jusqu’à la rentrée. AT&T décidera ensuite s’il est opportun de lancer une telle technologie. D’ici-là les détracteurs de l’anonymat ne manqueront pas de se faire entendre. Pour l’instant, les auteurs de Publius rétorquent qu’ils peuvent contrôler les contenus publiés avec leur système… Et donc les censurer.
Pour en savoir plus :
* Publius
* FreeNet
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