Prélèvement à la source : qui n’a pas son chatbot ?

Et si l’assimilation du prélèvement à la source passait les chatbots ?

Plusieurs éditeurs de logiciels de paye et de gestion RH ont fait ce pari. Voilà plusieurs mois qu’ils communiquent, à fréquence plus ou moins régulière, sur l’existence de leurs solutions respectives.

Du côté de Sopra Steria, on s’appuie sur la technologie de Living Actor (marque commerciale de la société La Cantoche Production) pour proposer un assistant conversationnel dit « éphémère » au sens où sa fin de vie est fixée au 30 juin 2019.

Sopra Steria insiste sur le caractère « expressif » de son chatbot et sur sa capacité à « transmettre des émotions », tout en passant la main aux équipes en interne lorsqu’il n’a pas la réponse à une question.

Du côté de Rue de la Paye (groupe Cegedim), on mise aussi sur un outil éphémère : WIKIPAS, mis en place au cours de l’automne pour une durée de six mois dans le cadre d’un « pack prélèvement à la source ».

C’est dans la FAQ

Cegid aussi a son assistant conversationnel – basé sur les technologies de la start-up française Do You Dream Up – qui va puiser dans des bibliothèques de questions-réponses.

Le DG Pascal Houillon résumait les tenants et aboutissants de cette démarche au mois d’octobre sur Good Morning Business. « Même si l’information est disponible sur nos bases de données, les gens ont du mal à […] aller là où l’information est », expliquait-il, invoquant une « culture de l’immédiateté ».

Cegid a à nouveau communiqué sur son chatbot la semaine passée, en parallèle de quelques statistiques issues d’une enquête auprès de ses clients.

Sur 3 050 répondants interrogés entre le 16 octobre et le 6 novembre 2018, 86 % ont dit avoir amorcé la phase facultative de préfiguration. Ouverte en octobre, elle donne la possibilité d’éditer des fiches de paye qui font apparaître le taux, le montant de l’impôt et le net à payer.