Pressenti depuis quelques mois pour faire son entrée sur le marché des drones grand public, GoPro franchira bien le pas, mais pas avant 2016.
Le groupe américain, connu pour ses caméras miniatures associées aux sports et loisirs, a profité de la Code Conference organisée en Californie pour faire la lumière sur ses ambitions.
Le produit pourrait se présenter sous la forme d’un quadricoptère équipé d’une caméra HD, pour un prix dans la fourchette de 500 à 1000 dollars.
A en croire le CEO Nick Woodman, c’est « le moment ou jamais » de se lancer sur ce marché où le Français Parrot fait figure de pionnier avec sa gamme AR.Drone.
En élargissant ainsi sa gamme de produits high-tech, GoPro montrerait aussi son dynamisme à Wall Street (la société est cotée en Bourse depuis juin dernier*). Tout en actionnant un nouveau levier de croissance, à l’heure où son offre fait l’objet d’une forte concurrence emmenée entre autres par le Chinois Xiaomi et sa Yi Camera.
Avant d’investir officiellement le segment des drones grand public, GoPro prévoit de lancer, au 2e semestre 2015, une « caméra sphérique » dotée de 6 capteurs permettant de capturer des photos et de la vidéo à 360 degrés. Des jonctions sont à attendre avec des applications de réalité virtuelle.
Les technologies utilisées pour assembler les images sans intervention humaine sont développées par Kolor. La start-up savoyarde, spécialisée dans les panoramas et les visites virtuelles, est passée dans le giron de GoPro il y a quelques semaines.
La principale barrière pour GoPro sera sans doute d’ordre législatif. Dans l’état actuel, la législation en France autorise les drones de loisirs, mais sous de nombreuses conditions.
L’utilisation d’engins volants de moins de 150 kg est encadrée par deux arrêtés du 11 avril 2012 respectivement relatifs à « l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord » et à « la conception des aéronefs civils qui circulent sans aucune personne à bord, aux conditions de leur emploi et sur les capacités requises des personnes qui les utilisent ».
Si le drone pèse moins de 25 kilos et qu’il est utilisé exclusivement à des fins de loisir ou de compétition par un télépilote qui est à tout instant en mesure de contrôler directement sa trajectoire, il bénéficie d’un régime simplifié, souligne Numerama.
La loi est autrement contraignante pour les drones équipés d’un appareil photo ou d’une caméra, étant donné qu’ils peuvent être utilisés à des fins sensibles telle la surveillance. Un arrêté doit assouplir le cadre actuellement en vigueur, mais dans tous les cas, les images capturées ne pourront être exploitées à titre commercial.
* Les indicateurs financiers sont au vert pour GoPro avec, au 1er trimestre 2015, un chiffre d’affaires de 363,1 millions de dollars (en progression annuelle de 64 %) et un bénéfice net de 16,8 millions (+ 98,2 %).
Crédit photo : marekuliasz – Shutterstock.com
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