L’innocuité et les propriétés pharmacocinétiques du traitement sont
très bonnes et permettent plusieurs essais cliniques de Phases II chez
des patients atteints du virus HIV
Une première étude de Phase IIa chez des patients atteints du
virus HIV est en cours
PARIS–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:
ABIVAX (Paris:ABVX) (Euronext Paris : FR0012333284 – ABVX), société de
biotechnologie leader dans le développement clinique et la
commercialisation de médicaments antiviraux et de vaccins thérapeutiques
pour des maladies telles que le VIH/sida et l’hépatite B chronique,
annonce aujourd’hui les résultats positifs des premiers essais cliniques
d’évaluation d’ABX464 chez des volontaires sains en matière d’innocuité
et de propriétés pharmacocinétiques. ABX464 est une petite molécule,
administrée par voie orale une fois par jour, qui agit en inhibant la
réplication du VIH au moyen d’un mécanisme totalement nouveau. Une
première étude de Phase IIa d’ABX464, chez des patients naïfs atteints
de l’infection VIH, a débuté en 2015 et ses résultats sont attendus en
janvier 2016. Une deuxième étude de Phase IIa, chez des patients ayant
déjà été traités par des thérapies standards, est prévue de débuter dans
un futur proche.
« Nous sommes très heureux qu’ABX464 ait démontré une bonne innocuité et
une bonne tolérance, ainsi qu’un profil pharmacocinétique compatible
avec les normes rigoureuses en vigueur pour le développement de nouveaux
traitements contre le VIH », a déclaré Jean-Marc Steens, Directeur
médical d’ABIVAX. « Ces essais nous ont fortement incité à commencer
plus tôt cette année l’étude clinique de Phase IIa, actuellement
toujours en cours et pour laquelle les premiers résultats sont attendus
en janvier 2016 et de planifier la seconde étude de Phase IIa chez des
patients infectés par le virus HIV, précédemment soignés avec des
traitements standards habituels».
« Grâce à son mécanisme d’action unique, ABX464 est susceptible de
devenir le premier traitement capable d’entrainer une baisse
significative et durable de la charge virale des patients infectés par
le VIH à long terme, sans engendrer le développement d’une résistance », a
déclaré le Professeur Hartmut Ehrlich, Directeur général d’ABIVAX. « Nous
estimons par conséquent qu’ABX464 pourrait devenir l’élément central
d’une stratégie de guérison fonctionnelle des patients atteints du VIH ».
ABIVAX a mené deux essais cliniques de Phase 1 sur une population totale
de 72 volontaires sains : en premier lieu, une étude à dose unique
ascendante portant sur les propriétés pharmacocinétiques et la tolérance
d’ABX464 ; et, en second lieu, une étude visant à évaluer l’impact de la
prise alimentaire et de l’administration de doses répétées sur la
toxicité et la biodisponibilité d’ABX464.
L’étude à dose unique ascendante a consisté en une étude ouverte,
réalisée chez 24 patients sains de sexe masculin dans le but de
déterminer le profil pharmacocinétique et la toxicité de 4 doses orales
uniques et ascendantes d’ABX464 (50, 100, 150 et 200 mg), administrées à
jeun. Un effet « dose-dépendant » sur l’absorption et la
biodisponibilité d’ABX464 a été observé de façon linéaire jusqu’à
l’administration des doses uniques de 150 mg, inclues. Un plateau a
ensuite été atteint au niveau du groupe s’étant vu administrer des doses
uniques de 200 mg, à savoir qu’aucune biodisponibilité supplémentaire
n’a été observée.
Les analyses pharmacocinétiques ont montré qu’ABX464 est rapidement
métabolisé en glucuronide-N-ABX464. Ce métabolite a une demi-vie (t½)
relativement longue, d’une durée de 3 à 4 jours chez l’homme, et a
prouvé être fonctionnellement actif contre le virus VIH.
Cette étude a prouvé une bonne innocuité d’ABX464, qui a été globalement
bien toléré par les patients. Seuls de rares événements indésirables ont
été observés, principalement chez les patients exposés aux doses les
plus élevées. Il s’agissait pour l’essentiel de maux de tête, nausées et
vomissements d’intensité légère ou modérée. Aucun événement indésirable
grave n’a été observé durant l’étude.
L’étude de la prise alimentaire a été réalisée sur un total de 48
volontaires sains :
-
Groupe 1 (24 patients) : Une dose orale unique de 50 mg d’ABX464 a été
administrée à des patients, d’abord après un repas, puis à jeun, à 45
jours d’intervalle. Dans cette configuration, les patients
contrôlaient eux-mêmes le bon déroulement de l’étude. -
Groupe 2 (24 patients) : 50 mg d’ABX464 ont été administrés par voie
orale tous les 3 jours pendant 10 jours à des patients après un repas
ou à jeun :- 12 patients ont reçu 4 doses de 50 mg d’ABX464 à jeun
-
12 patients ont reçu 4 doses de 50 mg d’ABX464 après avoir été
nourris
ABX464 a été globalement bien toléré par les patients et aucun effet
indésirable significatif n’a été signalé en relation avec ABX464. Chez
les patients du Groupe 1 ayant reçu le traitement après un repas, la
biodisponibilité a triplé, avec seulement un effet marginal sur le
métabolite glucuronide. Le même schéma (multiplication par 3 de la
biodisponibilité et modification à la marge du métabolite) a été observé
chez les patients du Groupe 2, après l’administration répétée d’ABX464.
Sur la base de ces résultats, ABIVAX a décidé de poursuivre activement
le développement clinique d’ABX464 administré après un repas, ce qui est
la pratique la plus courante pour les thérapies anti-VIH actuellement
disponibles. Les détails des résultats de ces deux études ont été soumis
à des revues scientifiques évaluées par les pairs, afin de les y publier.
Une première étude d’ABX464 chez des patients atteints de l’infection
VIH est actuellement en cours. Il s’agit d’un essai de Phase 2a en
monothérapie à dose croissante, en double aveugle, contrôlé par placébo.
Cette étude a été lancée en 2015 sur une population de 80 patients naïfs
(n’ayant jamais reçu de traitement antirétroviral), répartis en 10
cohortes composées chacune de 8 patients (dont 6 se sont vus administrer
quotidiennement ABX464 en monothérapie pendant 3 semaines et les 2
restants le placebo).
Le critère d’évaluation principal de cette étude est l’innocuité et la
tolérance d’ABX464 après son administration répétée à des patients
infectés par le VIH. Le critère d’évaluation secondaire a trait au
profil pharmacocinétique du traitement et à son impact, en monothérapie,
sur la charge virale des patients infectés par le VIH durant une courte
période de 3 semaines de traitement.
Les patients sont en train d’être recrutés en Thaïlande et à l’île
Maurice. Cette étude est supervisée par un Comité de surveillance
indépendant (DSMB) en charge des questions de sécurité liées à l’étude
notamment sur l’autorisation d’augmentation consécutives des doses. Le
Comité a d’ores et déjà examiné les données de sécurité des groupes
soumis à de faibles doses d’ABX464 et a autorisé l’augmentation des
doses au niveau le plus élevé, tel que le prévoit le protocole de
l’étude. Les premiers résultats de cette étude en aveugle sont attendus
début janvier 2016.
En outre, ABIVAX planifie actuellement une deuxième étude de phase 2a
chez des patients infectés par le VIH, qui sera initiée en France, en
Belgique et en Espagne. Cette étude en double aveugle prévoit le
recrutement de 28 patients dont la maladie est simplement contrôlée par
une dose de rappel de Darunavir. Les patients seront randomisés selon un
ratio 3:1 pour recevoir soit des doses quotidiennes d’ABX464 à la dose
maximale tolérée par l’étude actuellement en cours (21 patients) ou un
placebo (7 patients). Après 4 semaines de traitement combiné, tous les
traitements seront arrêtés et le temps de réapparition de la charge
virale dans le sang sera mesuré chez ces patients.
Le VIH/SIDA a été découvert pour la
première fois aux États-Unis en 1981. Depuis lors, la maladie s’est
propagée et demeure un problème de santé mondial majeur qui, selon
l’Organisation mondiale de la Santé (Aide-mémoire de l’OMS N°360 sur le
VIH/SIDA / novembre 2014), a coûté la vie à plus de 39 millions de
personnes dans le monde. En 2013, l’Organisation mondiale de la Santé
estimait à 35 millions le nombre de personnes infectées par le virus et
à 2 millions le nombre de nouveaux malades infectés chaque année.
Traité par thérapie antirétrovirale, le VIH/sida est devenu une maladie
chronique qui demeure une pathologie mortelle pesant lourdement sur les
ressources des systèmes de santé. ABIVAX estime le coût total des
médicaments anti-VIH à travers le monde à environ 18 milliards par an.
ABIVAX (www.abivax.com)
est une société de biotechnologie leader dans le développement clinique
et la commercialisation de médicaments et vaccins thérapeutiques
antiviraux dans le traitement de maladies infectieuses sévères, telles
que le VIH/sida et l’hépatite B chronique. Le portefeuille d’ABIVAX se
compose de deux produits à un stade de développement avancé, qui font
l’objet d’essais cliniques : ABX464, une nouvelle molécule prometteuse
contre le VIH/sida, administrée par voie orale et à l’épreuve des
résistances développées par le virus ; et ABX203, un vaccin
thérapeutique potentiellement capable de guérir l’hépatite B chronique.
ABIVAX développe également d’autres médicaments et vaccins
thérapeutiques antiviraux susceptibles de rentrer en phase de
développement clinique dans les 18 prochains mois.
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