Arkema : Résultats du 1er trimestre 2017

• Chiffre d’affaires de 2 152 millions d’euros, en
  augmentation de + 13,7 %, soutenu par les volumes et les prix
  dans les trois pôles d’activités
• Plus haut historique sur un trimestre avec un EBITDA à 355 millions
  d’euros (+ 17,5 % par rapport au 1T 2016)
• Marge d’EBITDA à 16,5 % (16,0 % au 1T 2016) portée par
  les trois pôles d’activités
• Résultat net courant en hausse de + 39 % à 147 millions
  d’euros, soit 1,94 euro par action
• Dette nette stable par rapport au 31 décembre 2016 à 1
  496 millions d’euros malgré la forte saisonnalité habituelle du
  besoin en fonds de roulement

COLOMBES, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

Le Conseil d’administration d’Arkema (Paris:AKE), réuni le 3 mai 2017, a
examiné les comptes consolidés du Groupe pour le premier trimestre 2017.
A l’issue de cette réunion, Thierry Le Hénaff, Président-directeur
général, a déclaré :

« Au cours de ces dernières années, la mise en œuvre de notre
stratégie et l’engagement constant de nos 20 000 collaborateurs ont
permis de créer un groupe bien plus rentable, en croissance et très
innovant.

Les résultats du 1^er trimestre 2017
témoignent de cette transformation. Arkema réalise un excellent début
d’année avec une croissance des ventes de 14 % et l’EBITDA sur un
trimestre le plus élevé de notre histoire.

Nous bénéficions en particulier d’une demande robuste sur la plupart
de nos marchés principaux, de la poursuite de la croissance de Bostik
renforcée par l’arrivée récente de Den Braven, des résultats de notre
innovation technologique dans les matériaux avancés et d’une dynamique
plus positive dans les acryliques.

Dans un contexte économique mondial qui reste volatil, nous
continuerons à miser sur nos nombreux catalyseurs de croissance, à
adapter notre politique de prix à l’environnement haussier des matières
premières et à viser l’excellence dans notre fonctionnement.

Ce début d’année nous conforte pleinement pour réaliser l’objectif
que nous nous sommes fixé pour 2017. »

CHIFFRES-CLÉS DU 1^ER TRIMESTRE 2017

ACTIVITÉ SUR LE PREMIER TRIMESTRE 2017

Sur le 1^er trimestre 2017, le chiffre d’affaires
s’établit à 2 152 millions d’euros en hausse de + 13,7 % par
rapport au 1^er trimestre 2016. A taux de change et périmètre
constants, la croissance est de + 9,5 %. Les volumes, en hausse de + 4,6
%, progressent sensiblement sur l’ensemble des pôles, tirés notamment
par une bonne demande en Asie et dans plusieurs marchés importants pour
le Groupe, et par le bénéfice de l’innovation. L’effet prix de + 4,9 %
reflète l’amélioration du cycle acrylique et les actions du Groupe pour
augmenter ses prix de vente. L’effet périmètre de + 3,2 % intègre le
premier trimestre de consolidation de Den Braven et l’impact de la
cession des charbons actifs et agents de filtration et de l’activité
alcools oxo. L’effet de change est limité à + 1,0 %.

A 355 millions d’euros, l’EBITDA atteint un plus haut
historique sur un trimestre. En hausse de + 17,5 % par rapport au 1^er
trimestre 2016, il progresse sensiblement sur chacun des trois pôles.
Cette excellente performance est soutenue par la croissance des Adhésifs
de Spécialités et le développement des matériaux haute performance, le
retour des gaz fluorés à de très bons niveaux de résultats et une
amélioration du cycle acrylique.

La marge d’EBITDA, à 16,5 %, progresse par rapport au 1^er
trimestre 2016 (16,0 %) démontrant la résilience du Groupe dans un
contexte de hausse des matières premières.

En ligne avec la très forte progression de l’EBITDA, le résultat
d’exploitation courant s’établit à 244 millions d’euros
contre 191 millions d’euros au 1^er trimestre 2016. Il inclut
des amortissements de 111 millions d’euros, stables par rapport à l’an
dernier.

Les éléments non récurrents de -15 millions d’euros
correspondent essentiellement aux amortissements liés aux
revalorisations des immobilisations corporelles et incorporelles
réalisées dans le cadre de l’allocation du prix d’acquisition de Bostik
ainsi qu’à l’impact, pour -5 millions d’euros, de la revalorisation à
valeur de marché des stocks de Den Braven.

Le résultat financier s’établit à -25 millions d’euros
contre -23 millions d’euros au 1^er trimestre 2016. Cette
variation reflète principalement les effets taux et change sur les
dettes en devises autres que l’euro.

La charge d’impôts s’élève à -66 millions d’euros contre -58
millions d’euros au 1^er trimestre 2016. Hors reprise de
provisions pour impôts différés passifs de 2 millions d’euros
comptabilisée dans le cadre de l’allocation du prix d’acquisition de
Bostik, le taux d’imposition s’élève à 28 % du résultat d’exploitation
courant reflétant l’évolution de la répartition géographique des
résultats.

Le résultat net part du Groupe est en forte hausse à 137
millions d’euros contre 98 millions d’euros au 1^er
trimestre 2016. En excluant l’impact après impôts des éléments non
récurrents, le résultat net courant s’élève à 147 millions
d’euros, soit 1,94 euro par action et 6,8 % du chiffre
d’affaires du Groupe.

ACTIVITÉ DES PÔLES AU 1^ER TRIMESTRE 2017

MATÉRIAUX HAUTE PERFORMANCE

Le chiffre d’affaires du pôle Matériaux Haute Performance
s’établit à 976 millions d’euros, en hausse de + 12,4 % par
rapport au 1^er trimestre 2016 (868 millions d’euros). L’effet
périmètre de + 7,2 % reflète l’intégration de Den Braven et la cession
de l’activité charbons actifs et agents de filtration. A taux de change
et périmètre constants, le chiffre d’affaires progresse de + 4,9 % avec
des volumes en forte hausse (+ 4,1 %), en particulier en Asie dans les
Polymères Techniques où la demande dans les domaines de l’allègement et
le design des matériaux, des nouvelles énergies ou de l’automobile est
forte. La demande a également été favorable dans les tamis moléculaires
de spécialités pour les applications pétrochimiques. L’effet prix est
positif à + 0,8 %. L’effet change reste limité à + 0,3 %.

L’EBITDA s’établit à 166 millions d’euros, en hausse de
+11,4 % par rapport au 1^er trimestre 2016 (149 millions
d’euros) malgré un contexte haussier des matières premières. Cette
performance est soutenue par la progression des volumes et par une
performance solide de chacune des trois lignes de produits, avec
notamment la belle contribution des Adhésifs de Spécialités (Bostik) qui
représentent maintenant plus de la moitié du chiffre d’affaires du pôle
et qui bénéficient de l’intégration réussie de Den Braven dont la
performance est en ligne avec les attentes.

A 17,0 % la marge d’EBITDA du pôle est globalement stable
par rapport à l’an dernier, à un niveau élevé, avec une marge de Bostik
en légère progression.

SPÉCIALITÉS INDUSTRIELLES

Le chiffre d’affaires du pôle Spécialités Industrielles atteint 644
millions d’euros, en hausse de + 9,9 % par rapport au 1^er
trimestre 2016 (586 millions d’euros). A taux de change et périmètre
constants, le chiffre d’affaires progresse de + 8,1 %, soutenu notamment
par des volumes en hausse de + 3,9 %. L’effet prix de + 4,2 % reflète
principalement la poursuite de l’amélioration des prix de certains gaz
fluorés et des actions d’augmentation des prix pour refléter le contexte
haussier des matières premières. L’effet de change est positif à + 1,8 %.

A 140 millions d’euros, l’EBITDA du pôle progresse de
+ 8,5 % par rapport au 1^er trimestre 2016 (129 millions
d’euros), bénéficiant du retour des gaz fluorés à de hauts niveaux de
résultats, de très bonnes conditions de marché dans le PMMA qui
pourraient commencer à se normaliser sur la deuxième partie de l’année
et de la bonne tenue de la Thiochimie.

La marge d’EBITDA de 21,7 % est quasiment stable par
rapport au 1^er trimestre 2016 (22,0 %).

COATING SOLUTIONS

A 525 millions d’euros, le chiffre d’affaires du
pôle Coating Solutions progresse fortement de + 21,5 % par rapport au 1^er
trimestre 2016 (432 millions d’euros). Les volumes, en hausse de + 6,5
%, progressent dans l’ensemble des activités du pôle soutenus par une
demande élevée dans un contexte de remontée du propylène. L’effet prix
de + 14,1 % reflète l’amélioration attendue du cycle acrylique et les
actions d’augmentation des prix de vente. La cession d’Oxochimie en mars
2017 s’est traduite par un effet périmètre de -0,7 %. L’effet change est
positif à + 1,5 %.

A 74 millions d’euros, l’EBITDA du pôle est en très forte
progression avec une hausse de ₊ 48 % par rapport au 1^er trimestre
2016 (50 millions d’euros), soutenu principalement par l’amélioration,
comme prévu, du cycle acrylique dans les monomères par rapport aux
points bas du 1^er trimestre 2016. Dans la continuité du 4^ème
trimestre 2016, cette amélioration est principalement concentrée sur
l’Asie. Sur le reste de l’année, les marges unitaires devraient
s’améliorer graduellement en Europe et en Amérique du Nord par rapport à
l’an dernier tandis qu’elles se normalisent en Asie après le pic du
premier trimestre.

La marge d’EBITDA à 14,1 % est en forte hausse par rapport
au 1^er trimestre 2016 (11,6 %).

FLUX DE TRÉSORERIE ET ENDETTEMENT NET AU 31 MARS 2017

Sur le 1^er trimestre 2017, Arkema a généré un flux de
trésorerie libre¹ de -44 millions d’euros
(-35 millions d’euros au 1^er trimestre 2016). L’augmentation
du besoin en fonds de roulement ² de 195 millions d’euros
reflète la saisonnalité habituelle de l’activité, les ventes en forte
hausse et la hausse du prix de certaines matières premières. Rapporté au
chiffre d’affaires du trimestre annualisé, le besoin en fonds de
roulement représente 15,6% à fin mars 2017 contre 16,7 % à fin mars
2016. Les investissements s’élèvent à 54 millions d’euros sur le
trimestre. Pour l’ensemble de l’année, ils devraient représenter environ
450 millions d’euros.

Hors éléments non-récurrents et impact des opérations de gestion de
portefeuille, Arkema a généré sur le premier trimestre un flux de
trésorerie courant de -37 millions d’euros.

La dette nette atteint 1 496 millions d’euros, stable
par rapport au 31 décembre 2016 (1 482 millions d’euros), soit un ratio
d’endettement net sur fonds propres de 34 %.

_______________________

¹ Flux de trésorerie provenant des opérations et des
investissements hors impact de la gestion du portefeuille
²
Hors éléments non-récurrents.

FAITS MARQUANTS DU 1^ER TRIMESTRE 2017

Croissance organique

En janvier 2017, dans le cadre de son programme d’excellence
opérationnelle, le Groupe a annoncé qu’il procédera au remplacement de
deux réacteurs de 45 000 tonnes par an d’acide acrylique, arrivés en fin
de vie, par un nouveau réacteur unique d’une capacité de 90 000 tonnes
par an sur le site de Clear Lake aux Etats-Unis. Cet investissement
permettra au site de Clear Lake de disposer d’un réacteur plus moderne,
plus compétitif et disposant des dernières technologies disponibles et
ainsi de se positionner parmi les sites acryliques les plus compétitifs
en Amérique du Nord.

En février 2017, le Groupe a annoncé avoir doublé ses capacités de
production de PEKK Kepstan^® en France et a confirmé un
investissement dans une unité de PEKK de taille mondiale sur son site
américain de Mobile (Alabama) dont la mise en service est prévue au
second semestre 2018.

Gestion de portefeuille

En mars 2017, le Groupe a annoncé avoir finalisé la cession à INEOS de
sa participation de 50 % dans Oxochimie, leur filiale commune de
production d’alcools oxo, et du fonds de commerce associé.

EVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

Financement

Arkema a réalisé le 11 avril 2017 le placement d’une émission
obligataire de 700 millions d’euros à échéance 10 ans avec un coupon
annuel de 1,5 %. Cette opération a permis au Groupe de se refinancer et
d’étendre la maturité moyenne de ses échéances dans des conditions de
marché favorables.

Croissance organique

Arkema a annoncé en avril 2017 le démarrage de l’extension de 25 % de
ses capacités de production de PVDF Kynar^® sur son site de
Changshu en Chine. Cet investissement permettra au Groupe d’accompagner
la croissance de ses clients en Asie notamment sur les marchés des
nouvelles énergies et de la gestion de l’eau et sur les applications
traditionnelles de la peinture et de l’industrie.

Arkema a inauguré le 24 avril 2017 sa nouvelle unité de production de
tamis moléculaires de spécialités sur son site d’Honfleur en France. Cet
investissement d’environ 60 millions d’euros permettra au Groupe
d’accompagner la croissance de ses clients dans le secteur du raffinage
et de la pétrochimie, notamment en Asie et au Moyen-Orient, et de
consolider sa position de numéro deux mondial dans cette activité.

PERSPECTIVES 2017

Dans la continuité des trimestres précédents, l’environnement
macro-économique mondial devrait rester volatil avec des dynamiques
contrastées selon les marchés finaux et les régions et avec un prix de
l’énergie et des matières premières en hausse par rapport à la même
période de l’an dernier.

Dans ce contexte, Arkema continuera, en particulier, à bénéficier de la
dynamique positive de Bostik et de l’intégration de Den Braven, de
l’innovation dans les matériaux haute performance et l’aval acrylique et
de son plan d’amélioration dans les gaz fluorés. Le Groupe veillera à
refléter dans ses prix de vente le niveau plus élevé des matières
premières. Enfin, il poursuivra ses initiatives en matière d’excellence
opérationnelle destinées à compenser une partie de l’inflation sur les
frais fixes.

La très bonne performance réalisée au 1^er trimestre dans un
contexte de remontée des prix des matières premières conforte pleinement
Arkema dans son ambition de réaliser un EBITDA d’1,3 milliard d’euros en
2017.

Un Capital Markets Day se tiendra les 10 et 11 juillet 2017 en France,
au centre de recherche et de développement de Bostik, situé près de
Paris, pendant lequel le Groupe présentera de manière plus détaillée ses
perspectives à plus long-terme et sa stratégie.

Les résultats du 1^er trimestre 2017 et les perspectives sont
détaillés dans la présentation « 1^st quarter 2017 results »
disponible sur le site internet : www.finance.arkema.com.

CALENDRIER FINANCIER

Designer de matériaux et de solutions innovantes, Arkema
modèle la matière pour créer de nouveaux usages et accélérer la
performance de ses clients. Avec trois pôles d’activités, Matériaux
Haute Performance, Spécialités Industrielles, Coating Solutions, et des
marques mondialement reconnues, le Groupe réalise un chiffre d’affaires
de 7,5 milliards d’euros. Porté par l’énergie collective de ses 20 000
collaborateurs, Arkema est présent dans près de 50 pays. Le Groupe
cultive l’interaction avec ses parties prenantes et innove dans les
produits bio-sourcés, les énergies nouvelles, la gestion de l’eau, les
solutions pour l’électronique, l’allègement et le design des matériaux,
la performance et l’isolation de l’habitat, avec des centres de
recherche en France, en Amérique du Nord et en Asie. www.arkema.com

AVERTISSEMENT

Les informations publiées dans ce communiqué peuvent comporter des
éléments prévisionnels concernant la situation financière, les résultats
d’opérations, les activités et la stratégie d’Arkema. Ces prévisions
sont fondées sur la vision actuelle et sur des hypothèses de la
Direction d’Arkema qui peuvent s’avérer inexactes et sont dépendantes de
facteurs de risques tels que l’évolution du coût des matières premières,
la variation des taux de change, le rythme de réalisation des programmes
de réduction de coûts ou l’évolution des conditions économiques et
financières générales. Arkema n’assume aucune responsabilité quant à la
mise à jour des prévisions qui serait due à la découverte d’informations
nouvelles ou à la survenance d’événements nouveaux ou autres. Des
informations supplémentaires relatives aux facteurs pouvant avoir une
influence significative sur les résultats financiers d’Arkema sont
disponibles dans les documents déposés par Arkema auprès de l’Autorité
des marchés financiers.

Les bilans, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie,
tableau de variation des capitaux propres et information sectorielle
joints au présent communiqué de presse sont extraits des états
financiers consolidés au 31 mars 2017 examinés par le Conseil
d’administration d’Arkema en date du 3 mai 2017. Les données
trimestrielles ne sont pas auditées.

L’information par segment ou pôle d’activité est présentée en
conformité avec le système de reporting interne d’Arkema utilisé par la
Direction.

Les principaux indicateurs de performance utilisés sont décrits
ci-après :

• Résultat d’exploitation : il est constitué de l’ensemble des
  charges et produits des activités poursuivies ne résultant pas du
  résultat financier, des sociétés mises en équivalence et de l’impôt ;
• Autres charges et produits : il s’agit de charges et
  produits en nombre limité, bien identifiés, non récurrents et d’un
  montant particulièrement significatif que le Groupe présente de
  manière distincte dans son compte de résultat afin de faciliter la
  compréhension de la performance opérationnelle courante. Ces charges
  et produits concernent notamment :
  • les dépréciations pour perte de valeur des actifs incorporels
    et corporels ;
  • les plus ou moins-values de cession, les frais d’acquisition,
    les profits sur une acquisition à des conditions avantageuses
    (goodwill négatif) et les écarts de valorisation des stocks entre
    leur juste valeur à la date d’acquisition et leur coût de
    production ;
  • les charges importantes de restructuration et d’environnement
    qui seraient de nature à perturber la lisibilité du résultat
    d’exploitation courant (intégrant les modifications substantielles
    de régime d’avantages au personnel, et l’effet des contrats
    déficitaires) ;
  • les charges liées à des sinistres d’importance majeure ou à des
    litiges dont la nature n’est pas directement liée à l’exploitation
    courante ;
  • les amortissements liés à la revalorisation des actifs
    incorporels et corporels identifiés dans le cadre de l’allocation
    du prix d’acquisition de Bostik.
• Résultat d’exploitation courant : il est obtenu par
  différence entre le résultat d’exploitation et les autres charges et
  produits définis précédemment ;
• Résultat net courant : il correspond au résultat net part du
  Groupe corrigé pour leur part Groupe :
  • des autres charges et produits après prise en compte de
    l’impact fiscal de ces éléments,
  • des charges et produits d’impôt ayant un caractère exceptionnel
    et dont le montant est jugé significatif,
  • du résultat net des activités abandonnées,
  • des différences de change latentes sur les financements en
    devises d’investissements non récurrents.
• EBITDA : il correspond au résultat d’exploitation courant
  augmenté des dotations aux amortissements comptabilisées dans le
  résultat d’exploitation courant ;
• Besoin en fonds de roulement : il s’agit de la différence
  entre les stocks, les créances clients et comptes rattachés, les
  autres créances, les créances d’impôt sur les sociétés, les autres
  actifs financiers courants d’une part, et les dettes fournisseurs et
  comptes rattachés, les autres créditeurs et dettes diverses, les
  dettes d’impôt sur les sociétés ainsi que les autres passifs
  financiers courants d’autre part. Ces éléments sont classés en actifs
  et passifs courants au bilan consolidé ;
• Capitaux employés : les capitaux employés sont obtenus par
  l’addition des valeurs comptables (nettes) des immobilisations
  incorporelles et corporelles, des titres et prêts des sociétés mises
  en équivalence, des autres titres de participation, des autres actifs
  non courants (à l’exception des impôts différés actifs) et du besoin
  en fonds de roulement ;
• Investissements courants : ils correspondent aux
  investissements corporels et incorporels dont sont exclus un nombre
  limité d’investissements à caractère exceptionnel que le Groupe
  présente de manière distincte afin de faciliter l’analyse de la
  génération du cash dans sa communication financière. De tels
  investissements caractérisés par leur taille ou leur nature sont
  présentés soit comme investissements non récurrents soit dans les
  acquisitions et cessions ;
• Endettement net : il s’agit de la différence entre les
  emprunts et dettes financières à long terme et à court terme et la
  trésorerie et équivalents de trésorerie.

Dans le cadre de l’analyse de l’évolution de ses résultats et plus
particulièrement de son chiffre d’affaires, le Groupe analyse les effets
suivants (analyses non auditées) :

• effet périmètre : l’effet périmètre correspond à l’impact
  d’un changement de périmètre, que celui-ci résulte d’une acquisition
  ou d’une cession d’une activité dans son intégralité ou d’une entrée
  ou d’une sortie en consolidation. Une augmentation ou une fermeture de
  capacités ne sera pas analysée en tant qu’effet périmètre ;
• effet change : l’effet change évoqué ici correspond à
  l’impact mécanique de la consolidation de comptes en devises autres
  que l’euro à des taux différents d’une période à l’autre. L’effet
  change sera appréhendé en appliquant à l’agrégat de la période
  analysée le taux de la période antérieure ;
• effet prix : l’impact des variations des prix de vente
  moyens est estimé par comparaison entre le prix de vente unitaire net
  moyen pondéré pour une famille homogène de produits au cours de la
  période de référence et le prix de vente unitaire net moyen pondéré de
  la période antérieure, multiplié, dans les deux cas, par les volumes
  vendus au cours de la période de référence ;
• effet volume : l’impact des variations de volumes est estimé
  en comparant les quantités livrées au cours de la période de référence
  avec les quantités livrées au cours de la période antérieure,
  multipliées, dans les deux cas, par les prix de vente unitaires nets
  moyens pondérés de la période antérieure.

Comptes ARKEMA

Comptes consolidés à fin mars 2017

Contacts

INVESTISSEURS
Sophie Fouillat, +33 1 49 00 86 37
sophie.fouillat@arkema.com
ou
François
Ruas, +33 1 49 00 72 07
francois.ruas@arkema.com
ou
PRESSE
Gilles
Galinier, +33 1 49 00 70 07
gilles.galinier@arkema.com
ou
Véronique
Obrecht, +33 1 49 00 88 41
veronique.obrecht@arkema.com

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