BROMONT, Québec–(BUSINESS WIRE)–#Québec–BIOQuébec salue aujourd’hui le dévoilement par le Gouvernement de la
stratégie québécoise des sciences de la vie dont le contenu permettra de
soutenir la création de valeur générée par le secteur de la
biotechnologie et des sciences de la vie. « Les objectifs
globaux du gouvernement sont ambitieux, mais réalistes, souligne
Anie Perrault, directrice générale de BIOQuébec. En effet, le Québec
possède les talents, les centres de recherche, les entreprises et les
innovations lui permettant non seulement de se positionner parmi les
cinq meilleurs pôles en Amérique du Nord, mais aussi d’attirer des
investissements privés substantiels. »
À l’échelle provinciale, la stratégie dévoilée aujourd’hui par la
ministre Dominique Anglade prévoit entre autres la mise en place d’un
Bureau de l’innovation, comme recommandé au gouvernement par le Groupe
de travail des sciences de la vie en mai 2016. Plusieurs acteurs du
secteur, dont des représentants de BIOQuébec, siégeaient à ce groupe de
travail créé en 2015 par le gouvernement.
«Les biotechs d’ici commercialisent leurs innovations aux États-Unis
et en Europe alors que leurs tests, médicaments et traitements novateurs
sont souvent absents de nos propres institutions de santé et inconnus
des patients et des praticiens d’ici qui en bénéficieraient. Ce
bureau permettra, nous l’espérons, d’accélérer l’intégration des
innovations dans le réseau de santé du Québec, un enjeu prioritaire pour
le réseau des biotechnologies et des sciences de la vie du Québec, »
d’ajouter Mme Perrault qui témoignait récemment de cet enjeu important
dans une entrevue au journal La Presse.
BIOQuébec réitère qu’il est primordial de mettre en valeur les forces du
Québec et ainsi de se distinguer au Canada et ailleurs dans le monde en
matière d’intégration de l’innovation dans le système de santé au
bénéfice de la population québécoise. À cet égard, « nous
souhaitons que ce nouveau bureau ait notamment comme objectif
prioritaire d’optimiser le processus d’évaluation des technologies
innovantes à caractère prometteur », de mentionner Mme Perrault. En
ce sens, BIOQuébec félicite le gouvernement de créer une unité vouée à
l’évaluation des innovations technologiques au sein de l’INESSS, qui
permettra de soutenir le mandat du Bureau de l’innovation. « Nous
encourageons de plus le gouvernement à agir rapidement grâce au comité
de travail qu’il a mis en place, dans le renforcement de l’un des
facteurs majeurs d’attraction d’investissements qu’est celui d’un accès
plus rapide au marché pour les médicaments et les autres innovations
santé, au bénéfice du patient avant tout », d’ajouter Mme Perrault.
En matière d’intégration, le gouvernement annonce aussi la création d’un
Fonds de soutien à l’innovation en santé et en services sociaux qui
permettra d’évaluer des innovations en « situation réelle de soins ».
Doté d’une enveloppe de 18 millions de dollars sur cinq ans, « ce
fonds permettra nous l’espérons de recueillir plus facilement les
données probantes nécessaires pour valider l’intégration des innovations
au système de santé du Québec », de mentionner Anie Perrault.
BIOQuébec salue cette initiative et offre son soutien au gouvernement
dans la réalisation de cette action qui pourrait être bénéfique à
plusieurs de ces membres.
BIOQuébec salue également la création du Fonds d’accélération des
collaborations en santé, doté d’une enveloppe pouvant atteindre 75
millions de dollars, qui permettra d’investir directement dans la
réalisation d’initiatives structurantes et de projets collaboratifs
publics-privés d’une valeur totale de 150 millions de dollars. « En
choisissant de prioriser la médecine de précision et l’exploitation des
mégadonnées en santé, le Québec se donne un outil porteur qui permettra
de renforcer la collaboration dans l’ensemble du secteur des sciences de
la vie au Québec et nous le félicitions pour cette initiative »,
de rajouter Anie Perrault.
BIOQuébec accueille aussi favorablement l’accent mis par la stratégie
sur le volet international, notamment en ce qui a trait à la promotion
des atouts du Québec. Les biotechs et autres organisations québécoises
constituant les maillons de la chaîne de l’innovation en science de la
vie ont clairement l’expertise, les talents et l’infrastructure pour
propulser en avant l’économie du Québec. Ce positionnement ouvert sur le
monde est aligné avec les préoccupations des membres de BIOQuébec, dont
la majorité exporte leurs produits ou collabore à l’international. « Dernièrement,
notre association a travaillé à renforcer les relations de l’industrie
d’ici avec les pôles en sciences de la vie reconnus dans le monde comme
ceux de la Suisse, avec qui nous venons de signer une entente de
collaboration, et du Massachusetts avec qui une entente sera signée sous
peu », a ajouté la directrice générale de BIOQuébec.
BIOQuébec a salué l’an dernier l’instauration du programme BioMed
Propulsion. Ce fond de 100 M$ sur cinq ans, dont la stratégie fait
mention, constitue en effet un levier fort intéressant, mais dont le
pouvoir s’avère cependant limité lorsque l’on considère que réaliser une
étude clinique de phase II coûte entre 30 M$ et 35 M$ et qu’il faut
doubler cet investissement pour réaliser une étude en phase III.
BIOQuébec aurait souhaité voir renforcé la chaîne de financement de
l’innovation en sciences de la vie appliquées à la santé humaine et
animale par une augmentation des investissements dédiés au secteur des
sciences de la vie dans les programmes d’Investissement Québec ou autres
programmes gouvernementaux, comme la création d’une émission de bons du
Trésor dont les résultats auraient été dédiés à la recherche et
l’innovation. BIOQuébec poursuivra ses démarches auprès du gouvernement
pour la mise en place de nouvelles stratégies de financement créatives
permettant de favoriser et soutenir la croissance des entreprises en
sciences de la vie.
Avec 135 entreprises en biotechnologies au Québec et plus de 75
organisations de recherche contractuelle, sans compter les centres de
recherche, les sociétés de valorisation et les nombreuses autres
organisations liées de près à ce secteur, les sciences de la vie et des
technologies de la santé sont clairement un secteur-clé du développement
économique au Québec. « La stratégie déposée aujourd’hui est un
pas dans la bonne direction pour reconnaître l’importance de notre
secteur au développement économique du Québec. Nous souhaitons
qu’elle permette également de contribuer à faire connaître notre secteur
et nos innovations et de dégager au Québec un sentiment de fierté à la
hauteur ce qu’il mérite » conclut Anie Perrault. À cet égard, le
secteur s’est récemment mobilisé pour se faire connaître par le biais
d’une campagne web intitulée L’innovation
au Québec, c’est dans notre ADN. Découvrez toutes les capsules
au www.innovationsante.quebec.
À propos de BIOQuébec
BIOQuébec s’engage à favoriser la croissance de l’industrie québécoise
de la biotechnologie et des sciences de la vie, créatrice de richesses
et d’emplois spécialisés, axée sur l’innovation et la commercialisation
et dédiée à l’amélioration de la santé et de la qualité de vie de tous.
Pour obtenir davantage de renseignements, visitez le www.bioquebec.com.
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