LONDRES–(BUSINESS WIRE)–Malgré de forts vents contraires économiques et parfois politiques qui
ont rendu la conjoncture opérationnelle difficile, les compagnies
d’assurance et de réassurance de la zone de la Conférence Interafricaine
des Marchés d’Assurances (CIMA) ont poursuivi la croissance rentable
entamée il y a quelques années, selon A.M. Best.
La croissance a été limitée par le ralentissement de l’activité
économique, mais la performance opérationnelle est restée bonne,
bénéficiant de faibles niveaux de sinistralité. Un nouveau dossier
spécial Best, intitulé « Les réformes de la zone CIMA ouvrent la
voie à la rationalisation du marché » affirme également que les
changements législatifs dans la région destinés à augmenter la rétention
des primes dans la zone CIMA et à renforcer le capital social des
assureurs pourraient contribuer à créer un marché plus robuste.
Selon Charlotte Vigier, analyste financière senior : « La croissance
connue par le marché des assurances CIMA n’a pas été au détriment de la
profitabilité, la rentabilité opérationnelle étant soutenue par de
solides résultats techniques et de bons et stables retours sur
investissement. »
A.M. Best estime que les fondamentaux de crédit des assureurs implantés
dans les pays CIMA resteront résilients sur le moyen terme. Les volumes
de primes dans la région devraient augmenter en 2018, poussés par une
reprise du segment non-vie alors que les conditions macroéconomiques
dans la plupart des états membres s’améliorent. A.M. Best prévoit aussi
que les assureurs bénéficieront d’une forte demande dans le segment vie
alors que les populations deviennent plus conscientes des avantages de
la protection qu’apporte l’assurance. Parallèlement, la rentabilité
opérationnelle des assureurs directs dans la région devrait rester à un
bon niveau, soutenue par des tarifs et un environnement de sinistres
stables générant de solides ratios combinés. La solidité du bilan des
assureurs de la zone CIMA devrait également bénéficier de l’exigence
d’augmenter le capital social minimum à 5 milliards de francs CFA pour
les sociétés d’assurance anonymes d’ici 2021. Mais A.M. Best prévoit que
le risque pays restera un facteur de crédit négatif.
Ghislain Le Cam, directeur, pôle analytique, explique que « les
assureurs et réassureurs locaux sont exposés à une conjoncture difficile
sujette à l’instabilité. Les risques politiques et les troubles sociaux
ont notamment le potentiel d’affecter rapidement et négativement la
solidité financière d’une compagnie. La gestion des risques d’entreprise
(ERM) est le facteur de notation clé sur lequel les réformes du code
CIMA de 2016 pourraient avoir le plus grand impact. D’après l’expérience
d’A.M. Best, la gouvernance et l’ERM sont les deux domaines dans
lesquels les compagnies de la zone CIMA ont tendance à avoir du retard
par rapport à leurs homologues internationaux. Les changements
réglementaires introduits devraient encourager les assureurs et
réassureurs à renforcer leurs capacités techniques, ce qui devrait se
traduire à long terme par une gestion améliorée des risques et des
pratiques de gouvernance. Ceci pourrait être un élément de crédit
positif. »
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