LONDRES–(BUSINESS WIRE)–La GSMA a publié ce jour un nouveau rapport intitulé « Digital Migration
Process in Kenya » (Processus de migration numérique au Kenya) pour
mettre en avant les importantes leçons à tirer de l’expérience du pays
quant à son passage au numérique au cours des dix dernières années. Le
rapport fournit des informations et des pistes d’orientation utiles pour
les législateurs et les décideurs politiques d’autres pays, où des
processus de migration similaires sont en cours ou planifiés.
« Pour les pays qui veulent connecter davantage de leurs citoyens afin
qu’ils bénéficient de l’effet de levier de la technologie mobile, la
mise à disposition du spectre du dividende numérique (bande 700/800 MHz)
est un élément clef pour le développement de la couverture », déclare
John Giusti, responsable de la réglementation à la GSMA. « En tant qu’une
des économies les plus grandes et les plus diversifiées d’Afrique de
l’Est, le Kenya est un centre névralgique pour les technologies et les
innovations dans la région. Une des choses que nous apprend le passage à
la télévision numérique dans ce pays est que, quels que soient les
défis, ils peuvent être surpassés. »
La planification du passage de la télévision analogique à la télévision
numérique au Kenya a commencé en 2006. Le gouvernement pensait fermement
que cette migration serait non seulement le moyen de fournir du contenu
audio-visuel de meilleure qualité aux consommateurs kényans, mais
qu’elle permettrait également d’utiliser plus efficacement le spectre,
libérant ainsi le spectre du dividende numérique pour l’industrie mobile.
Pourquoi le dividende numérique est-il si important?
Le spectre du dividende numérique est la solution idéale pour atteindre
plus de personnes avec le haut débit mobile, étant donné que ces bandes
à faibles fréquences peuvent couvrir des zones plus larges avec moins de
stations de base en comparaison avec les fréquences élevées. Ceci réduit
les coûts de déploiement et permet aux opérateurs de fournir une
couverture plus large et plus abordable, tout spécialement en zones
rurales où la connectivité peut s’avérer problématique. Mais il ne
s’agit pas uniquement des zones rurales. Le spectre du dividende
numérique a aussi des avantages pour les zones urbaines, en améliorant
la réception en intérieur grâce à des fréquences qui pénètrent plus
facilement les bâtiments.
Garantir la réussite du passage au numérique
Au Kenya, comme dans d’autres pays, le processus de migration au
numérique nécessite la prise en compte et la mise en œuvre de tout un
ensemble d’éléments, comme la politique, l’état du marché de la
radiodiffusion, le financement de la migration, le sensibilisation du
public, la disponibilité des équipements grand public et l’inclusion des
parties prenantes dans le processus de planification. Voici certaines
des leçons clefs à tirer de l’expérience de la migration au Kenya:
-
Tout commence avec une feuille de route bien tracée – Les
gouvernements peuvent contribuer à un processus de migration numérique
fluide et réussi en établissant une feuille de route soigneusement
planifiée et en obtenant l’appui des parties prenantes ; -
La transparence accroît la crédibilité – La feuille de route
doit comporter le plus de détails possible concernant la réaffectation
du spectre du dividende numérique, y compris des agendas spécifiques
pour la libération de la bande et l’attribution du spectre. En outre,
la planification devrait spécifier le processus que le gouvernement
utilisera pour attribuer le spectre aux nouveaux opérateurs ; -
L’appui de l’industrie est nécessaire pour réussir – Les
gouvernements doivent demander et prendre en compte les
recommandations de l’industrie durant tout le processus de migration,
y compris durant l’étape de planification qui précède toute
modification technique. Cette approche encouragera la participation
des parties prenantes, réduisant ainsi le risque de problèmes
juridiques et de retards ; -
Retarder le processus uniquement lorsque cela est absolument
nécessaire – Au moment d’élaborer l’agenda du processus, toutes
les parties prenantes doivent comprendre que des ajustements seront
probablement nécessaires pour répondre aux défis et aux imprévus. De
même, une multiplication des ajustements de l’agenda peut créer une
confusion et une certaine incertitude pour les consommateurs à l’égard
du processus de migration numérique. De tels ajustements doivent être
mis en œuvre uniquement lorsque cela est objectivement nécessaire et
lorsque les avantages dépassent le niveau croissant d’incertitude ; -
Choisir les normes techniques avec l’appui des acteurs
internationaux – Il est important de tendre à une harmonisation
internationale afin de récolter les avantages découlant des économies
d’échelle. Du point de vue des consommateurs, la mise à disposition de
décodeurs joue un rôle clef, notamment avec des prix abordables et une
bonne disponibilité. Du point de vue des réseaux et des consommateurs,
la capacité de déploiement de la télévision numérique doit être prise
en compte dans les différentes régions du pays ; et -
Assurer l’efficacité des campagnes de sensibilisation des
consommateurs – Les gouvernements devraient travailler à stimuler
la coopération des médias et se préparer à combattre la désinformation
faite aux consommateurs. L’accent devrait être mis sur les médias
ayant la plus grande portée, ce qui pourrait englober les canaux plus
traditionnels, comme les journaux ou la radio.
« Pour les citoyens du monde entier, il serait préférable que le
dividende numérique soit attribué et affecté le plus rapidement possible
à l’utilisation du haut débit mobile, conformément aux plans régionaux
d’harmonisation des bandes. Une migration numérique fluide et efficace
joue un rôle central dans la concrétisation des avantages du dividende
numérique », conclut M. Giusti.
Vous trouverez le rapport « Digital Migration Process in Kenya » à
l’adresse suivante: http://www.gsma.com/spectrum/wp-content/uploads/2017/01/spec_kenya_migration_web_12_16.pdf
-FIN-
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