Press release

Janssen dépose une demande d’autorisation de mise sur le marché pour l’apalutamide en vue de traiter les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration non-métastatique à risque élevé

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  • Les données de l’essai SPARTAN de Phase 3 ont montré que
    l’apalutamide
    a amélioré de plus de deux ans la survie médiane
    sans métastase en comparaison avec le placebo
  • Les données ont été présentées à l’ASCO GU 2018 (Abstract #161) et
    publiées dans
    The New England Journal of Medicine

BEERSE, Belgique–(BUSINESS WIRE)–Les sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson ont annoncé ce
jour avoir déposé une demande d’autorisation de mise sur le marché
auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour l’apalutamide,
un inhibiteur du récepteur androgénique par voie orale, en phase
expérimentale et de prochaine génération, pour le traitement des
patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration
non-métastatique (CPRCnm) à risque élevé.

Cette demande d’autorisation s’appuie sur les données de l’essai
clinique pivot SPARTAN de Phase 3, qui évaluent l’innocuité et
l’efficacité de l’apalutamide par rapport au placebo chez les hommes
atteints de CPRCnm présentant une élévation rapide du niveau d’antigène
prostatique spécifique (APS), malgré le suivi continu d’un traitement de
privation androgénique (TPA). L’essai clinique SPARTAN a fait état d’une
diminution significative du risque de métastases à distance ou de décès
(définition du critère principal, survie sans métastase) de 72 pour
cent, comparé au placebo en combinaison avec un TPA (HR = 0,28; 95% CI,
0,23-0,35; P < 0,0001) et une amélioration de la survie sans métastase
(SSM) médiane de plus de deux ans (différence de 24,3 mois) chez les
patients atteints d’un CPRCnm avec élévation rapide du niveau d’APS. Les
résultats ont été présentés à l’occasion de l’American Society of
Clinical Oncology Genitourinary Cancers Symposium (ASCO GU), à San
Francisco (Abstract 161). Les conclusions de l’étude ont été
simultanément publiées dans The
New England Journal of Medicine
.

« Les résultats de l’essai SPARTAN sont les premiers à montrer que les
métastases peuvent être retardés chez les patients atteints d’un cancer
de la prostate résistant à la castration, suggérant que l’apalutamide
pourrait devenir une norme de soins pour les patients atteints d’un CPRC
non-métastatique à risque élevé », déclare Dr Simon Chowdhury, consultant
en oncologie médicale, aux Guy’s and St Thomas’ Hospitals, et chercheur
de l’étude SPARTAN.

L’étude SPARTAN de Phase 3, randomisée, à double insu, contrôlée par
placebo, multricentrique, a englobé 1 207 patients atteints d’un cancer
de la prostate résistant à la castration non-métastatique. L’étude a été
réalisée dans 332 sites, répartis dans 26 pays d’Amérique du Nord,
d’Europe, d’Asie-Pacifique et d’Australie. Les patients ont été
randomisés à 2:1 pour recevoir de l’apalutamide en combinaison avec un
traitement de privation androgénique (TPA) (n = 806), ou un placebo en
combinaison avec un TPA (n = 401).

L’apalutamide en combinaison avec un TPA a diminué de 72 pour cent le
risque de métastases à distance ou de décès, en comparaison avec le
placebo en combinaison avec un TPA (HR = 0,28; 95% CI, 0,23-0,35; P <
0,0001).1 La SSM médiane est de 40,5 mois pour l’apalutamide
en combinaison avec un TPA, comparé à 16,2 mois pour le placebo en
combinaison avec un TPA, prolongeant ainsi de plus de deux ans la SSM.
L’amélioration de la SSM a été systématiquement constatée dans tous les
sous-groupes de patients.1

« Chez Janssen, nous nous engageons à faire évoluer la gestion du cancer
de la prostate. En traitant plus tôt et en retardant la propagation du
cancer, notre objectif est d’améliorer les résultats pour les patients
atteints de cette maladie dévastatrice », déclare Dr Ivo
Winiger-Candolfi, chef du service thérapeutique d’oncologie des tumeurs
solides, chez Janssen-Cilag International NV. « Nous nous
réjouissons à l’idée de travailler avec l’Agence européenne des
médicaments pour proposer dès que possible cette nouvelle option
thérapeutique aux patients dans l’Union européenne. »

« Retarder l’apparition des métastases dans le cancer de la prostate est
un élément crucial. Une fois que le cancer commence à se propager, la
santé générale du patient, son bien-être et son pronostic changent du
tout au tout », souligne Peter Lebowitz, D.M., Ph.D., responsable en chef
de l’oncologie thérapeutique chez Janssen Research & Development, LLC.
« Les données sur l’apalutamide présentées à l’ASCO GU et les très bons
résultats obtenus témoignent de l’engagement de Janssen pour combler les
besoins insatisfaits en matière de traitement durant tous les stades de
la progression de la maladie. »

En plus d’améliorer significativement la survie sans métastase,
l’apalutamide combinée à un TPA, en comparaison avec un placebo combiné
à un TPA, a démontré une amélioration clinique pour tous les critères
secondaires, avec d’importantes améliorations statistiques au niveau de
la durée avant métastase (DAM; durée médiane de 40,5 mois pour le groupe
apalutamide, comparé à une durée médiane de 16,6 mois pour le groupe
placebo) et de la survie sans progression (SSP; durée médiane de 40,5
mois, comparé à 14,7 mois pour le groupe placebo). Le traitement avec
l’apalutamide a considérablement diminué (55 pour cent) le risque de
progression symptomatique, comparé au placebo (HR = 0,447; 95% CI:
0,315, 0,634; P <0,0001). L’apalutamide a été associée à une réduction
de 30 pour cent du risque de décès, en comparaison au placebo, lors de
cette analyse intermédiaire anticipée pour la survie globale (SG) (HR =
0,70; P = 0,07).1 En ce qui concerne les critères
exploratoires, l’apalutamide en combinaison avec un TPA, en comparaison
avec un placebo en combinaison avec un TPA, a également permis une
réduction de 94 pour cent du risque au niveau de la durée avant
progression APS (HR = 0,06; 95% CI, 0,05-0,08; P <0,0001), et une
réduction de 51 pour cent du risque au niveau de la deuxième survie sans
progression (SSP2) (HR = 0,49; P <0,001). La combinaison d’apalutamide
et de TPA a été tolérable, avec le maintien de la qualité de vie globale
relative aux questions de santé.

Les manifestations indésirables liées au traitement (MILT) de niveau 3/4
les plus fréquentes pour l’apalutamide en combinaison avec un TPA,
comparé à un placebo en combinaison avec un TPA, ont été les suivantes:
éruption cutanée (5,2 pour cent vs 0,3 pour cent), chute (1,7 pour cent
vs 0,8 pour cent) et fracture (2,7 pour cent vs 0,8 pour cent).
L’interruption du traitement en raison de manifestations indésirables
est de de 11 pour cent dans le groupe apalutamide, comparé à 7 pour cent
dans le groupe placebo. Les taux de manifestations indésirables graves
(MIG) sont similaires pour le groupe apalutamide combinée à un TPA et
pour le groupe placebo combiné à un TPA (25 pour cent vs. 23 pour cent,
respectivement).

À propos du cancer de la prostate résistant à la castration
non-métastatique

Le cancer de la prostate résistant à la castration (CPRC)
non-métastatique se réfère à un stade pathologique dans lequel le cancer
ne répond plus aux traitements médicaux ou chirurgicaux qui diminuent la
testostérone, mais qui n’a pas encore été découvert dans d’autres
parties du corps à l’aide d’une scintigraphie osseuse ou d’une
tomodensitométrie.2 Les aspects caractéristiques incluent:
l’absence de pathologie métastatique détectable; l’élévation rapide du
niveau d’antigène prostatique spécifique pendant un traitement de
privation androgénique (TPA) et un niveau de testostérone sérique
en-dessous de 50 ng/dL.2 Quatre-vingt-dix pour cent des
patients atteints d’un CPRC non-métastatique finissent par développer
des métastases osseuses, pouvant provoquer des douleurs, des fractures
et une compression médullaire.3 Le taux de survie relative à
5 ans pour les patients atteints d’un cancer de la prostate sensible ou
resistant à la castration en phase distante est de 30 pour cent.4,5
Bien qu’il soit crucial de repousser l’apparition de métastases chez les
patients atteints d’un CPRC non-métastatique, il n’existe actuellement
aucun traitement approuvé par la FDA ou l’EMA.6

FIN

À propos de l’apalutamide

En cours d’expérimentation, l’apalutamide est un inhibiteur de récepteur
androgénique par voie orale de prochaine génération qui bloque la voie
de signalisation androgénique dans les cellules cancéreuses de la
prostate. L’apalutamide inhibe la croissance des cellules cancéreuses de
trois manières: en empêchant la liaison des androgènes au récepteur
androgénique; en empêchant le récepteur androgénique d’entrer dans les
cellules cancéreuses; et en empêchant le récepteur androgénique de se
lier à l’ADN de la cellule cancéreuse.7

À propos des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson

Dans les sociétés pharmaceutiques Janssen du groupe Johnson & Johnson,
nous œuvrons à créer un monde sans maladie. Transformer les vies en
trouvant des moyens nouveaux et meilleurs pour prévenir, intercepter,
traiter et guérir les maladies est pour nous une source d’inspiration.
Nous réunissons les plus brillants esprits et recherchons la science la
plus prometteuse. Nous sommes Janssen. Nous collaborons dans le monde
entier au service de la santé de tous. Janssen-Cilag International NV
fait partie des sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.janssen.com/emea.
Suivez-nous sur http://www.twitter.com/janssenEMEA.

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Avertissements au sujet des énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs » au
sens du Private Securities Litigation Reform Act de 1995 relatifs au
développement, aux avantages potentiels et à l’impact thérapeutique de
l’apalutamide. Il est conseillé au lecteur de ne pas placer une
confiance excessive dans ces énoncés prospectifs. Ces énoncés sont
fondés sur les attentes actuelles à l’égard d’événements futurs. Si les
suppositions sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou
incertitudes, connus ou inconnus, se matérialisent, les résultats réels
pourraient différer sensiblement des attentes et projections de
Janssen-Cilag International NV, de toute autre société pharmaceutique
Janssen et/ou de Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes
incluent, sans toutefois s’y limiter: les incertitudes et défis
inhérents à la recherche et au développement de produits, dont
l’incertitude quant à la réussite clinique et à l’obtention des
autorisations réglementaires; l’incertitude quant au succès commercial;
les difficultés et retards dans la fabrication; la concurrence, y
compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et brevets
obtenus par nos concurrents; la contestation de brevets; les
préoccupations concernant l’efficacité ou l’innocuité de produits
résultant de rappels de produits ou de mesures réglementaires; les
modifications des comportements et des habitudes d’achat, ou les
difficultés financières, des acheteurs de produits et services de soins
de santé; les modifications des lois et réglementations en vigueur, y
compris les réformes en matière de soins de santé à travers le monde;
ainsi que les tendances envers la maîtrise des coûts des soins de santé.
Une liste et une description plus détaillées de ces risques,
incertitudes et autres facteurs figurent dans le rapport annuel de
Johnson & Johnson sur formulaire 10-K pour l’exercice clos au 1er
janvier 2017, y compris sous la section « Item 1A. Risk Factors » de son
rapport trimestriel sur formulaire 10-Q le plus récemment déposé, y
compris dans la section intitulée « Cautionary Note Regarding
Forward-Looking Statements », et dans les documents déposés
ultérieurement par la société auprès de la Securities and Exchange
Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne
sur
www.sec.gov,
sur
www.jnj.com
ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Aucune des sociétés
pharmaceutiques Janssen, ni Johnson & Johnson n’assume l’obligation de
mettre à jour un quelconque énoncé prospectif suite à de nouvelles
informations ou à des événements ou développements futurs.

# # #

1 Small E., et al. SPARTAN, a phase 3 double-blind,
randomized study of apalutamide (APA) vs placebo (PBO) in patients (pts)
with nonmetastatic castration-resistant prostate cancer (nmCRPC). 2018
Genitourinary Cancers Symposium. Abstract #161.

2 Hong JH, Kim IY. Nonmetastatic Castration-Resistant
Prostate Cancer. Korean J Urol. 2014 Mar;55(3):153-60. Disponible à
l’adresse: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3956942/.
Dernière consultation en février 2018.

3 Hotte SJ, Saad F. Current management of castrate-resistant
prostate cancer. Curr Oncol. 2010; 17(Suppl 2): S72–S79. Disponible à
l’adresse: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2935714/.
Dernière consultation en février 2018.

4 Saad F, et al. The 2015 CUA-CUOG Guidelines for the
management of castration-resistant prostate cancer (CRPC). Can Urol
Assoc J. 2015;9(3-4):90-96.

5 American Cancer Society. Taux de survie pour le cancer de
la prostate. Disponible à l’adresse: www.cancer.org/cancer/prostate-cancer/detection-diagnosis-staging/survival-rates.html.
Dernière consultation en février 2018.

6 Tombal B. Non-metastatic CRPC and asymptomatic metastatic
CRPC: which treatment for which patient? Ann Oncol. 2012;23 Suppl
10:x251-8.

7 Clegg NJ, et al. ARN-509: a novel antiandrogen for
prostate cancer treatment. Cancer Res. 2012;72:1494-1503.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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