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Une enquête effectuée auprès des conseillers financiers canadiens
repèrent les risques émergents, les stratégies privilégiées face à
l’agitation des marchés -
Le fait de croire que la hausse des taux aura un effet négatif sur la
performance des investissements ne fera qu’augmenter la volatilité du
marché et le risque du portefeuille -
L’environnement du marché actuel favorise la gestion active selon 86 %
des personnes qui continuent d’allouer la masse de leurs actifs à des
stratégies actives -
Un peu plus de la moitié des répondants affirment que les
investisseurs sont bien conscients des risques du marché actuel et 57
% ne croient pas que les investisseurs soient prêts à affronter un
ralentissement du marché
TORONTO–(BUSINESS WIRE)–Suite à des performances en demi-teinte sur les marchés boursiers
canadiens en 2017, les conseillers financiers s’inquiètent des niveaux
plus élevés de la volatilité, de la hausse des taux d’intérêt et des
bulles d’actifs éventuelles qui menacent la performance des placements
en 2018. Un tel environnement pourrait conduire à commettre de coûteuses
erreurs. Les réactions émotionnelles des clients pourraient représenter
le défi majeur des conseillers en 2018.
Il s’agit de quelques-unes des conclusions les plus importantes d’une
enquête publiée par Natixis Investment Managers. Le Natixis Center for
Investor Insight a interrogé 150 conseillers financiers en
investissement à propos de leurs difficultés sur le marché et leur façon
de positionner leurs portefeuilles clients. Au vu des résultats, 94 %
des répondants ont déclaré que le fait d’empêcher les clients de prendre
des décisions d’investissement en fonction de leurs propres sentiments
est un bon indice de réussite. De plus, 34 % des conseillers ont indiqué
que leurs clients réagissaient émotionnellement aux récents mouvements
du marché, et que seulement 43 % croyaient que les investisseurs étaient
prêts à affronter un ralentissement du marché.
Les conseillers financiers auront également beaucoup d’efforts à fournir
à mesure qu’ils navigueront dans les eaux agitées du marché. Étant donné
que les répondants de l’enquête s’efforcent de faire progresser leurs
actifs sous gestion à hauteur de 14 % au cours des 12 prochains mois,
ils remarquent plusieurs obstacles éventuels. En voici quelques-uns
parmi les résultats de l’enquête :
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Menaces sur les performances d’investissement: Les conseillers
estiment que la volatilité croissante est la plus grande menace
potentielle sur les marchés. Soixante-treize pour cent affirment que
cela nuirait à la performance globale des investissements; avec pour
conséquence les risques que représentent les bulles d’actifs (63 %),
les évènements géopolitiques (57 %), le renversement de
l’assouplissement quantitatif (57 %), les hausses des taux d’intérêt
(56 %), l’environnement de taux d’intérêt bas (55 %), la
réglementation (43 %) et les fluctuations du taux de change (41 %). -
Impact de l’augmentation des taux à court terme : Les
conseillers indiquent qu’une augmentation des taux d’intérêt à court
terme devrait nuire au marché immobilier (75 %), au marché du crédit
(71 %), à la volatilité des obligations (68 %), à la volatilité
globale des marchés (65 %), aux dépenses des consommateurs (62 %) et à
la croissance économique (53 %). -
Portefeuille de risques: Les préoccupations majeures en matière
de risques sont les hausses des taux d’intérêt (51 %), les pics de
volatilité du prix des actifs (45 %) et les faibles rendements (38 %).
(Les conseillers réagissent notamment déjà à la plus grande menace
perçue, la hausse des taux, en gérant la durée des obligations). -
Préoccupation concernant les bulles : Les conseillers pensent
que des bulles d’actifs existent sur le marché immobilier (49 %), dans
le secteur des technologies (23 %), sur le marché boursier (23 %) et
des obligations (22 %). Ils sont encore plus inquiets en ce qui
concerne les crypto-monnaies. Après la hausse considérable de ces
monnaies en 2017, 69 % des répondants les considèrent comme une bulle
potentielle qui pourrait éclater en 2018.
« Si l’on achète aveuglément lorsque les marchés sont en hausse ou si
l’on vend dans un vent de panique lorsqu’ils baissent, les investisseurs
prennent souvent leurs pires décisions quand ils se laissent emporter
par leurs émotions », a déclaré Abe Goenka, CEO de Natixis Investment
Managers Canada. « Les conseillers ont un rôle important à jouer sur
tous les marchés, en faisant en sorte que les investisseurs prennent
conscience des préjudices que les investissements motivés par les
émotions peuvent causer et en les aidant à analyser sans passion leurs
objectifs, leur tolérance au risque et leur calendrier. Nos recherches
montrent qu’ils se tournent de plus en plus vers des gestionnaires
actifs leur proposant outils et flexibilité pour diversifier les
portefeuilles de leurs clients et réduire les risques. »
Gestion active : point central en 2018
Selon l’enquête, les conseillers se tournent vers des gestionnaires
actifs et déploient des investissements alternatifs pour gérer la
quantité de nouveaux risques que doivent affronter leurs clients.
Près de neuf conseillers sur dix (86 %) affirment que les risques de
marché s’ajoutent à un environnement qui favorise la gestion active. Ces
professionnels montrent une nette préférence pour les investissements
gérés activement et ils continuent d’allouer la plupart des actifs à ces
stratégies. Les conseillers qui ont répondu à l’enquête de 2016 de
Natixis 1 ont indiqué que 68 % des actifs qu’ils géraient
avaient été alloués à des stratégies actives et 32 % à des stratégies
passives. Ils prévoyaient de freiner leurs allocations actives à 62 % et
d’augmenter les allocations passives à 38 %. Au lieu de cela, les
allocations vers la gestion active ont en fait augmenté au cours des
deux dernières années. Les répondants de l’enquête de cette année
affirment maintenant qu’ils ont alloué un 72 % à la gestion active.
Un sentiment accru envers la gestion active pourrait générer un nouveau
changement en direction des stratégies actives, qui sont devenues
essentielles ces dernières années car les conseillers cherchent des
occasions de générer de l’alpha. Les conseillers affirment que les
stratégies passives, en revanche, sont plus utilisées en raison de leurs
moindres frais (56 %). Notamment, 75 % des conseillers estiment que les
investisseurs particuliers ne sont pas conscients des risques de
l’investissement passif, et le même pourcentage a un sentiment de
sécurité erroné concernant ce type d’investissement.
Solutions alternatives pour un nouvel élan
Les conseillers financiers considèrent qu’il est important d’investir
dans des solutions alternatives pour bénéficier d’avantages tels que la
modération de la volatilité,la génération d’alpha et de revenus stables.
Les résultats de l’enquête montrent qu’aujourd’hui 66 % des conseillers
recommandent à leurs clients des investissements alternatifs. Leurs
stratégies comprennent l’immobilier / SPI (35 %), les infrastructures
(33 %), les actifs réels (29 %), les produits de base (19 %), les
stratégies de fonds de couverture (17 %) et le capital privé (15 %).
Près de la moitié (47 %) offrent une stratégie alternative de plus de
trois ans pour faire leurs preuves.
Parmi les personnes qui recommandent des investissements alternatifs,
les conseillers considèrent certaines stratégies liquides
d’investissements alternatifs qui jouent différents rôles dans leurs
portefeuilles :
-
Diversification : Les conseillers citent généralement la
stratégie Global Tactical Asset Allocation (40 %) et de multiples
alternatives comme étant les meilleures en matière de diversification. -
Remplacement à revenu fixe : Les principaux choix de source de
revenu stable sont notamment l’écriture d’options (34 %) et
l’immobilier (17 %). -
Gestion de la volatilité : Les conseillers citent des actions
neutres sur le marché (48 %) et des actions à long et à court terme
(24 %) comme étant les meilleurs pour gérer le risque de volatilité. -
Améliorer les rendements : Un quart des conseillers (25 %)
citent la Global Tactical Asset Allocation comme étant leur meilleur
choix pour améliorer les rendements. Ils considèrent également que les
actions à long et à court terme (20 %) sont utiles pour répondre à cet
objectif. -
Protection contre l’inflation : Les conseillers considèrent le
secteur immobilier (18 %) comme étant la meilleure stratégie contre
l’inflation. -
Réduire le risque : Les principaux choix pour atténuer les
risques sont notamment les actions à long et à court terme (25 %), le
crédit à long et à court terme (21 %) et le neutre au marché (18 %).
Les clients ont besoin d’une formation pratique sur les marchés
agités d’aujourd’hui
Les investisseurs doivent se connaître eux-mêmes et connaître les
marchés pour pouvoir prendre de bonnes décisions, notamment en période
de volatilité croissante. Toutefois, un peu plus de la moitié (53 %) des
conseillers de l’enquête Natixis estiment que les investisseurs
comprennent les risques de l’environnement du marché actuel et un
pourcentage encore plus faible de conseillers (43 %) estiment que les
investisseurs sont prêts à affronter le ralentissement du marché.
Quatre-vingt-un pour cent d’entre eux affirment que la période prolongée
de hausse des marchés a rendu les investisseurs complaisants vis-à-vis
du risque et 82 % affirment que la prise de conscience des risques
arrive trop tard et que nous nous trouvons face à des investisseurs qui
ne reconnaissent les risques qu’en cas de mauvais résultats.
Les opinions des conseillers sur les marchés au cours des 12 prochains
mois faisant office de référence, il y aura une demande accrue de leurs
compétences. Selon l’enquête, outre le fait de donner des conseils en
matière d’investissement, les conseillers décrivent leur rôle auprès de
leurs clients comme étant le suivant :
1. Orienter les clients dans les décisions « émotionnelles » (86 %)
2.
Offrir une formation financière continue (71 %)
3. Aider à naviguer
dans les évènements de la vie (70 %)
4. Offrir une orientation pour
caractériser et atteindre des objectifs de vie (65 %)
5. Aide à la
médiation des affaires financières et familiales (42 %)
« Les conseillers financiers voient pour l’année prochaine un monde en
constante mutation, et leur service dédié envers leurs clients demandera
une combinaison unique de compétences », a déclaré David Goodsell,
directeur exécutif du Center for Investor Insight du Natixis Investment
Managers. « D’une part, ils devront faire preuve d’une solide
compréhension analytique des forces qui dirigent le marché pour ajuster
la stratégie d’investissement. D’autre part, ils devront comprendre les
motivations des investisseurs pour éviter les décisions émotionnelles
qui pourraient entraver les plans à long terme. Pour réussir, les
conseillers devront être en communication étroite avec leurs clients et
leurs conseils devront être issus aussi bien de l’hémisphère droit que
de l’hémisphère gauche de leur cerveau. »
Méthodologie
L’enquête mondiale des professionnels
financiers de Natixis Investment Managers a été effectuée par CoreData
Research en mars 2018. L’étude comprenait 2 775 spécialistes de la
finance, notamment des conseillers en patrimoine, des conseillers en
placement enregistré et des courtiers indépendants, avec 113,7 milliards
de dollars d’actifs dans 16 pays et territoires en Asie, Europe
continentale, Amérique latine, au Royaume-Uni et Amériques. Au Canada,
CoreData a interrogé 150 spécialistes de la finance. Ces résultats sont
également publiés dans un nouveau livre blanc intitulé « Meeting of the
mind ». Pour de plus amples informations, consultez le site im.natixis.com/us/research/financial-professional-survey-2018.
À propos du Center for Investor Insight de Natixis
Dans le
cadre du Natixis Investement Institute,le Center for Investor Insight se
consacre à l’analyse et à l’information des problèmes et des tendances
importantes pour les investisseurs, professionnels de la finance,
gestionnaires de fonds, employeurs, gouvernements et décideurs. Le
Centre et son équipe de chercheurs indépendants et associés suivent les
développements importants sur les marchés, l’économie et
l’investissement afin de comprendre les attitudes et les perceptions qui
influencent les décisions des investisseurs particuliers, des
professionnels de la finance et des décideurs institutionnels. Le
programme de recherche annuel du Centre a commencé en 2010 et offre à
l’heure actuelle des informations sur les perceptions et les motivations
de plus de 59 000 investisseurs de 31 pays du monde entier.
À propos de Natixis Investment Managers
Natixis Investment
Managers est au service des professionnels de la finance en matière de
construction plus perspicace de portefeuilles. Grâce à l’expertise de 26
gestionnaires d’investissements spécialisés au niveau mondial, nous
appliquons Active ThinkingSM afin d’offrir des solutions proactives qui
permettent aux clients d’obtenir de meilleurs résultats sur tous les
marchés. Natixis est classée parmi les plus grandes entreprises de
gestion d’actifs 2 avec plus d’un billion d’actifs sous
gestion3 (818,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion).
Natixis Investment Managers, dont le siège est à Paris et à Boston, est
une filiale de Natixis. Cotée à la Bourse de Paris, Natixis est une
filiale du BPCE, deuxième groupe bancaire français. Les sociétés de
gestion d’investissement et les groupes de distribution et de services
associés de Natixis Investment Managers comprennent Active Index
Advisors®;4 AEW; AlphaSimplex Group; Axeltis; Darius Capital
Partners; DNCA Investments;5 Dorval Asset Management;6
Gateway Investment Advisers; H2O Asset Management;6 Harris
Associates; Investors Mutual Limited; Loomis, Sayles & Company; Managed
Portfolio Advisors®;4 McDonnell Investment Management; Mirova;7
Ossiam; Ostrum Asset Management; Seeyond;7 Vaughan Nelson
Investment Management; Vega Investment Managers; et Natixis Private
Equity Division, qui comprend Seventure Partners, Naxicap Partners,
Alliance Entreprendre, Euro Private Equity, Caspian Private Equity;8
et Eagle Asia Partners. Toutes les offres ne sont pas disponibles dans
toutes les juridictions. Pour obtenir des informations complémentaires,
consultez le site internet de la société à cette adresse : im.natixis.com
| LinkedIn: linkedin.com/company/natixis-investment-managers.
Natixis Investment Managers comprend Natixis Distribution, L.P. et
Natixis Investment Managers S.A.
Au Canada: ce document est fourni par Natixis Investment Managers
Canada LP.
1 Enquête mondiale 2016 de Natixis Investment Managers avec 2
550 conseillers financiers, menée par CoreDate Research en juillet 2016.
2
Mise à jour quantitative de Cerulli : Global Markets 2017 a classé
Natixis Investment Managers (anciennement Natixis Global Asset
Management) à la 15ème place des gestionnaires d’actifs les plus
importants au monde en termes d’actifs sous gestion en date du 31
décembre 2016.
3 La valeur liquidative au 31 mars 2018
était de 1 008 billions de dollars. Les actifs sous gestion (« ASG »),
tels qu’ils ont été présentés, peuvent comprendre des actifs théoriques,
des actifs gérés, des actifs bruts et d’autres types d’actifs sous
gestion non réglementaires.
4 Une branche de Natixis
Advisors, L.P.
5 Une marque de DNCA Finance.
6
Une filiale d’Ostrum Asset Management.
7 Gérée aux
États-Unis in the U.S. par Ostrum Asset Management U.S., LLC.
8
Caspian Private Equity est une joint venture entre Natixis
Investment Managers, L.P. et Caspian Management Holdings, LLC.
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être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
Contacts
Natixis Investment Managers
Elizabeth Bartlett, 617-449-2549
Elizabeth.Bartlett@Natixis.com